Sukleen : Depuis 1997, nous appelons le gouvernement à nous donner plus de terrains pour le tri et le compostage

La compagnie de ramassage des ordures Sukleen a publié hier un communiqué en réponse à des questions soulevées par « l'Anti-Corruption Monitor », le 29 février dernier. Le texte souligne que « la compagnie est engagée à la transparence, fournissant au public libanais des informations précises ».
« L'ambition de Sukomi avait toujours été de veiller à ce que 100 % des matières organiques triées des déchets collectés par Sukleen aillent au compostage. Nous avons fait campagne, sans succès, depuis 1997, pour que le gouvernement nous fournisse plus de terrains, selon les contrats signés, afin d'aménager des lieux supplémentaires consacrés au compostage et de construire des usines de tri. Dans ce cadre, et durant nos années de fonctionnement, 323 lettres ont été envoyées aux autorités concernées. Ces lettres sont documentées dans nos registres et dans les registres des autorités qui les ont reçues. »
« Selon les contrats signés avec le gouvernement libanais, le plastique, le papier, le verre, les métaux et autres matériaux issus du tri des déchets restent dans la propriété de notre société ; nous sommes autorisés à recycler les déchets et conserver les produits générés par les activités de recyclage. »
« Depuis le début de nos contrats de traitement et d'enfouissement des déchets à travers Sukomi, en 1997-1998, nous avons reconnu que le dépotoir de Naamé atteindra sa capacité de stockage maximale et que des options supplémentaires sont nécessaires. Nous tenons à préciser que le prolongement de l'utilisation de la décharge de Naamé n'a été ni suggéré ni décidé par nos sociétés et, selon les termes contractuels, les emplacements requis pour les activités de compostage auraient dû être fournis par le gouvernement libanais. »