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À La Une - Liban

Présidentielle : Hariri persiste et signe

"La vacance présidentielle constitue une atteinte à la Constitution", a estimé le leader du courant du Futur depuis Bkerké.

L'ancien Premier ministre Saad Hariri reçu par le patriarche maronite, vendredi 19 février 2016, à Bkerké. Photo Ani

Cinq jours après son retour au Liban, le chef du Courant du Futur, Saad Hariri, a poursuivi ses consultations liées à l'élection présidentielle, marquées vendredi par un déplacement à Tripoli, au Liban-Nord, et une rencontre avec le patriarche maronite Mgr Béchara Raï.
L'occasion pour M. Hariri de réitérer ses messages de soutien à la candidature du chef des Marada, Sleiman Frangié ainsi que ses appels adressés aux députés n'assurant pas le quorum requis pour la tenue d'une séance du collège électoral en vue d'élire un nouveau chef de l'Etat.

 

Accueil chaleureux à Tripoli
Le leader du Futur a été chaleureusement accueilli à Tripoli par le mufti de la ville et du Liban-Nord, cheikh Malek Chaar, qui donnait un déjeuner en son honneur, en présence de députés et de personnalités de la ville et de la région. Une visite au cours de laquelle M. Hariri a exprimé son attachement à la région.

"Tripoli et le Liban-Nord sont la ville et la région pour lesquelles Rafic Hariri a œuvré. Je suis aujourd'hui à Tripoli pour réaffirmer que Tripoli et la région sont dans nos cœurs", a déclaré Saad Hariri lors d'un discours prononcé à l'occasion de ce déjeuner.
"Je tiens à m'adresser aux habitants de la région : je vous rendrai visite ville par ville et aujourd'hui, je resterai parmi vous. Nous voulons que le Liban revive. De nombreux martyrs originaires de la région ont donné leur sang pour le Liban. Nous ne les laisserons pas tomber", a martelé Saad Hariri.

Le déplacement du leader du Futur à Tripoli avait débuté par la prière du vendredi à la mosquée Al-Seddiq.
Dans son prêche, le mufti de Tripoli et du Nord, cheikh Malek Chaar, s'est adressé à l'ancien Premier ministre, priant Dieu "de l'aider à poursuivre ses efforts pour le salut de la patrie et à mener la barque à bon port".

 

(Lire aussi : Face-à-face entre étudiants de droit et hommes politiques autour du vide présidentiel)

 

Visite à Bkerké
Ces retrouvailles entre Tripoli et le leader du courant du Futur n'ont pas éludé le dossier de l'élection présidentielle.
"Il y a quatre candidats à la présidence. Nous en avons choisi un, en l’occurrence Sleiman Frangié et nous continuons à le soutenir, a-t-il assuré. Il est temps désormais de nous rendre au Parlement pour élire un président. Ceux qui entravent l'élection présidentielle paralysent le pays", a poursuivi M. Hariri, estimant que "ceux qui expriment leur attachement aux droits des chrétiens doivent se rendre au Parlement et élire un chef de l'Etat".

Plus tôt dans la journée, M. Hariri avait délivré les mêmes messages, après avoir été reçu en audience par le patriarche maronite Béchara Raï à Bkerké.
"Nous devons faire pression sur les députés pour qu'ils exercent leurs droits constitutionnels et élisent un chef de l’État. Cette vacance présidentielle constitue une atteinte à la Constitution", a déclaré M. Hariri, assurant qu'il soutenait la candidature de M. Frangié. "Il faut désormais que le jeu démocratique puisse prendre place au Parlement", a-t-il conclu.

Des propos qui ont aussitôt suscité une réplique d'Ibrahim Kanaan, député du bloc parlementaire du Changement et de la réforme, présidé par Michel Aoun.
"Nous respectons la Constitution et la Pacte national. La vraie atteinte à la Constitution, c'est la façon dont ont été traités tous les postes dévolus aux chrétiens depuis 25 ans", a-t-indiqué sur son compte Twitter, appelant à l'établissement d'un "partenariat national".

Une 36e séance parlementaire consacrée à l'élection d'un nouveau président de la République a été fixée au 2 mars 2016. Ce poste est vacant depuis le 25 mai 2014.

 

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commentaires (4)

Un paon qui s'ébroue dans un gloussement inaudible !

FRIK-A-FRAK

17 h 11, le 19 février 2016

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Commentaires (4)

  • Un paon qui s'ébroue dans un gloussement inaudible !

    FRIK-A-FRAK

    17 h 11, le 19 février 2016

  • Oui, mais quelle a été la "position" du râââïîh ?

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    16 h 46, le 19 février 2016

  • Quand un train déraille, la locomotive est inutilisable

    FAKHOURI

    16 h 32, le 19 février 2016

  • YIA KENAAN... ILLOU LA RAIISAK SEMAAN... ELECTIONS DEMOCRATIQUES LE 2 MARS... HELOU, FRANGIEH AW SEMAAN...

    LA LIBRE EXPRESSION

    16 h 29, le 19 février 2016

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