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À La Une - Société

Statut des femmes en Arabie : "Patience", recommande un ministre

"Les Etats-Unis (...) ont mis 100 ans à accorder le droit de vote aux femmes après l'indépendance", fait remarquer Adel al-Jubeir.

Des femmes saoudiennes dans une rue de Riyad, le 23 septembre 2013. Photo d'archives AFP PHOTO/FAYEZ NURELDINE

L'amélioration du statut des femmes, soumises à de nombreuses restrictions en Arabie saoudite, est une question de "temps" et de "patience", a déclaré vendredi le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al-Jubeir.

"Des questions comme (le droit) de conduire pour les femmes ne sont pas des questions religieuses, mais de société", a-t-il estimé à la Conférence sur la Sécurité de Munich (sud de l'Allemagne).
Les Etats-Unis, une "des grandes démocraties dans le monde", ont mis 100 ans à accorder le droit de vote aux femmes après l'indépendance puis 100 ans à élire une femme à la tête de la Chambre des représentants, a-t-il rappelé en notant bien connaître ce pays où il a beaucoup séjourné. "Je ne dis pas +donnez-nous 100 ans+. Je dis d'être patient. Concernant les changements sociétaux, les gens ont tendance à regarder où ils en sont et à penser que tout le monde devrait être à ce niveau", a poursuivi le ministre saoudien.

"Nous espérons que dans le monde moderne, avec la technologie et les communications, ce processus va s'accélérer mais tout cela prend du temps. Nous ne pouvons pas bousculer les choses", a souligné Adel al-Jubeir.

Aujourd'hui 55% des étudiants sont des femmes en Arabie saoudite, là où dans les années 60 l'école n'était pas ouverte aux filles, a-t-il noté. "Plus de 60% des étudiants diplômés, certains de nos meilleurs médecins, ingénieurs, avocats et entrepreneurs, sont des femmes", a-t-il dit.

En décembre, l'élection d'au moins 20 Saoudiennes dans un scrutin a nourri les espoirs d'émancipation des femmes dans le royaume qui applique une version rigoriste de l'islam. Mais les militantes ne s'attendent pas à des changements immédiats sur deux dossiers parmi les plus sensibles: l'interdiction de conduire -situation unique au monde- et le système du "tuteur", qui oblige les femmes à obtenir l'autorisation d'un homme de sa famille pour travailler, voyager ou se marier.

 

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L'amélioration du statut des femmes, soumises à de nombreuses restrictions en Arabie saoudite, est une question de "temps" et de "patience", a déclaré vendredi le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al-Jubeir.
"Des questions comme (le droit) de conduire pour les femmes ne sont pas des questions religieuses, mais de société", a-t-il estimé à la Conférence sur la Sécurité...

commentaires (5)

IL FAUT PATIENTER... QUE DIABLE... POURQUOI CETTE IMPATIENCE ? L,AN 3015 N,EST QU,A SEULEMENT MILLE ANS DE DISTANCE...

LA LIBRE EXPRESSION

14 h 06, le 13 février 2016

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Commentaires (5)

  • IL FAUT PATIENTER... QUE DIABLE... POURQUOI CETTE IMPATIENCE ? L,AN 3015 N,EST QU,A SEULEMENT MILLE ANS DE DISTANCE...

    LA LIBRE EXPRESSION

    14 h 06, le 13 février 2016

  • Läämâh ! Du même "niveau!" que les mollâhs Per(s)cés d'Iran !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    12 h 06, le 13 février 2016

  • Qu'il aille dire à sa mère et à sa soeur ce ministre.

    FRIK-A-FRAK

    11 h 38, le 13 février 2016

  • parce que le statut de leurs hommes somt meilleurs à ces déserteux pétrolifiés.

    Ali Farhat

    05 h 25, le 13 février 2016

  • QUI SONT CES OMBRES QUI CIRCULENT ?

    LA LIBRE EXPRESSION

    22 h 14, le 12 février 2016

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