Quelque 400.000 Syriens ont été tués depuis que la guerre civile a éclaté dans leur pays il y a cinq ans et 70.000 autres sont morts en raison du manque d'eau potable, de nourriture ou de médicaments, écrit jeudi The Guardian. AFP/ABDULMONAM EASSA
Quelque 400.000 Syriens ont été tués depuis que la guerre civile a éclaté dans ce pays il y a cinq ans et 70.000 autres sont morts en raison du manque d'eau potable, de nourriture ou de médicaments, écrit jeudi The Guardian. Le journal britannique, qui cite un rapport du Centre syrien pour la recherche politique, une ONG travaillant notamment avec l'agence des Nations unies pour les réfugiés, ajoute que 1,9 million de Syriens ont été blessés.
Au total, 11,5% de la population syrienne a donc été tuée ou blessée en raison de la guerre, précise-t-il. L'espérance de vie en Syrie a chuté de 70 ans en 2010 à 55 ans en 2015, détaille l'ONG, qui évalue à 255 milliards de dollars le coût économique du conflit.
Selon les chiffres officiels des Nations unies, le conflit en Syrie a fait plus de 260.000 morts et poussé des millions de personnes à quitter leur foyer. Plus de deux millions d'enfants sont déscolarisés et une école sur quatre a été détruite par les affrontements. Toutefois, l'Onu a arrêté son décompte il y a dix-huit mois, fait remarquer The Guardian.
Ces chiffres glaçants sont publiés au moment où l'offensive à Alep de l'armée du président Bachar el-Assad et de son allié russe fait des centaines de morts et provoque un exode massif. Depuis le début de son offensive le 1er février, le régime a repris de nombreux secteurs et assiège les rebelles dans les quartiers-est d'Alep, faisant craindre pour le sort de quelque 350.000 civils.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), qui dispose d'un large réseau de sources en Syrie, 506 personnes ont été tuées en 10 jours dans la province d'Alep. Parmi elles figurent 89 civils dont 23 enfants tués par les raids russes, a précisé l'ONG.
La Turquie, qui accueille déjà 2,7 millions de réfugiés syriens, refuse d'ouvrir sa frontière afin de laisser passer 30.000 autres qui ont fuit cette offensive, des civils, pour la plupart des femmes et des enfants, qui vivent dans des camps saturés à proximité du poste-frontière d'Oncupinar.
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commentaires (4)
Les aSSaSSins Per(s)cés bääSSdiots n’ont aucune intuition, grâce ou fulgurance ; ni intelligence des faits ni, bien sûr, doutes féconds ! Tout ce qui n’est peut-être pas suffisant, mais qui paraît nécessaire pour être convenablement plus ou moins "humain" ! C’est, qu’ils portent la poisse : mais ils vont ré-déguerpir assez tôt. Et il arrivera même qu’ils disparaitront aussi ; eh oui, khâââï ! Il faut dire que ces bääSSyriens-là ne se nourrissent pas de merles là où il y a du bon bézér läättîîîne, et poussent même jusqu’aux habchéehs, dindes ou pigeons même fakkîhdiots kifkif. Ce qu’ils veulent ? Mais, garder le pouvoir bien sûr ! Et si l’on voyait une larme dans leurs yeux quand ils se voient perdus, ils nient : "Eux, une larme ? Jamais ! Tuer, c’est rien. Massacrer, la belle affaire, oui. Mais flétrir !". Pour faire face, quoi d’autre que rester Meurtrier, n’est-ce pas ? Encore et toujours évidemment. Pour passer le temps, petit, qu'il leur faut à végéter dans leur sentine. Et c’est ce qu’ils feront jusqu’à leur last "courant…. d’air!" fétide. On peut même estimer désormais qu’ils sont bons à balancer ; mais bon passons ; disons, bon, dans les Poubelles de l’Histoire ou par-dessus bord Sainte Syrie ! Et à partir militairement brisés, oui, écrasés même, eux qui avaient les dents ; Per(s)cées car en TOC ; si "dures", mahééék ? Pour terminer, surely, dans leur fange avant de "s’évanouir" tout en faisant.... Pschitt !
ANTOINE-SERGE KARAMAOUN
18 h 47, le 11 février 2016