Rechercher
Rechercher

Liban - Crise syrienne

Mobilisation, au sein de la communauté sunnite libanaise, pour Madaya

Des enfants libanais brandissant des portraits des victimes de la famine à Madaya. Aziz Taher / Reuters

Les collectes pour venir en aide aux affamés de Madaya et les manifestations de solidarité avec les habitants de ce village, situé dans le rif de Damas, non loin de la frontière libanaise, ont commencé hier au Liban. Le poste-frontière de Masnaa et le parvis de l'immeuble abritant le siège du CICR à Beyrouth ont été témoin de plusieurs sit-in de solidarité.

C'est la Jamaa islamiya qui a organisé la manifestation de Beyrouth, rassemblant notamment des femmes et des enfants qui ont brandi des pancartes montrant les victimes de la faim à Madaya, une localité assiégée par l'armée régulière syrienne et ses alliés depuis plus de six mois et qui a vu mourir de faim 23 personnes depuis le 1er décembre dernier, selon Médecins sans frontières (MSF).
À Masnaa, ce sont notamment des hommes et des religieux des villages sunnites voisins qui se sont rassemblés pour bloquer brièvement l'autoroute internationale. Les manifestants ont scandé des slogans contre le régime du président syrien Bachar el-Assad.

Dar al-Fatwa a également pris des mesures, hier. L'instance sunnite tient en effet à acheminer des aides vers Madaya, une fois qu'un couloir humanitaire sera mis en place.
Jeudi, suite aux pressions de la communauté internationale, les autorités syriennes ont donné le feu vert aux Nations unies pour l'acheminement de l'aide humanitaire vers la localité. Cette aide devrait arriver dans les jours à venir à Madaya, qui abrite actuellement, selon MSF, 42 000 personnes, toutes victimes de la famine imposée par le siège de cette localité.


(Lire aussi : L'opération du CICR à Madaya retardée en raison de sa complexité)


À Saïda, suite aux recommandations du mufti de la ville, le cheikh Sélim Soussan, des collectes ont été organisées à la fin de la prière du vendredi, à la sortie de nombreuses mosquées.

À Beyrouth, le mufti de la République, le cheikh Abdellatif Deriane a estimé, lors d'une cérémonie au Biel, que « le fait d'affamer les peuples constitue une catastrophe humanitaire. Tout délai dans l'aide au peuple syrien implique la mort d'un nombre plus important de personnes en raison de la famine et de la maladie ». Le cheikh Deriane a manifesté « sa grande peine de voir la situation dans laquelle est plongé le peuple syrien, qui est notamment victime de la faim à Madaya et dans d'autres localités de la Syrie ».
Le mufti de la République a enfin appelé « la communauté internationale, ainsi que les associations civiles occidentales, arabes et libanaises à agir rapidement pour venir en aide aux victimes innocentes de la guerre en Syrie ».

 

 

Lire aussi
Dans Madaya assiégée, on a « oublié le goût du pain »

Les fragiles tentatives de solution en Syrie compromises par l'escalade entre Riyad et Téhéran

 

En 2015, la guerre en Syrie a fait plus de 55.000 morts

 

Le monde en partie responsable de la pire année en Syrie ?

Les collectes pour venir en aide aux affamés de Madaya et les manifestations de solidarité avec les habitants de ce village, situé dans le rif de Damas, non loin de la frontière libanaise, ont commencé hier au Liban. Le poste-frontière de Masnaa et le parvis de l'immeuble abritant le siège du CICR à Beyrouth ont été témoin de plusieurs sit-in de solidarité.
C'est la Jamaa islamiya...

commentaires (3)

Ils avaient v(e)anté le génie du fakkîhdiot ; dont ils étaient "fous". Mais, désormais, ils le voueront aux gémonies et bientôt ils réclameront de la vengeance surtout ! Car les niais Per(s)cés, ils les imaginent déjà "dépiautés" de frais et ruisselants de sueur. Détrempant et éclaboussant surtout les premiers de leurs rangs, Per(s)cés tout autant. Leurs barbiches ou leurs vibrisses, électrifiées par la fureur, de peur se dressant. Ce sera magnifique ! Pas de quoi étonner Nabääâ 1er, qui fera malgré tout remarquer "qu’il y a toujours un moment dans la vie où les gens s’apercevront qu’ils m’adorent quand même." ! Et il n’est pas certain que la formule rituelle dont usait "l’autre franjéh" lorsqu’il traversait quelque turbulence ; "Ça m’en touche une sans faire bouger l’autre !" ; sera encore opportune lorsque la population Saine de ce patelin lui signifiera son éviction et prochaine et certaine. Il est vrai que le mot éviction apparaît tant accablant, mahééék, alors qu’il ne fait référence qu’à un délit presque anodin, du moins si l’on se projette dans la déliquescence de certains mœurs politiques qui prévaut dans ce genre de milieu fakkîhàRien ! Mais c’est précisément cette indulgence pour les prévarications politiciennes, ce complaisant abaissement de la norme politique qui fait net problème. Surtout quand sont mis en cause, de soi-disant "défenseurs de mausolées" sis sœur- syrie ! Yâ wâïylîîîh !

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

12 h 30, le 09 janvier 2016

Tous les commentaires

Commentaires (3)

  • Ils avaient v(e)anté le génie du fakkîhdiot ; dont ils étaient "fous". Mais, désormais, ils le voueront aux gémonies et bientôt ils réclameront de la vengeance surtout ! Car les niais Per(s)cés, ils les imaginent déjà "dépiautés" de frais et ruisselants de sueur. Détrempant et éclaboussant surtout les premiers de leurs rangs, Per(s)cés tout autant. Leurs barbiches ou leurs vibrisses, électrifiées par la fureur, de peur se dressant. Ce sera magnifique ! Pas de quoi étonner Nabääâ 1er, qui fera malgré tout remarquer "qu’il y a toujours un moment dans la vie où les gens s’apercevront qu’ils m’adorent quand même." ! Et il n’est pas certain que la formule rituelle dont usait "l’autre franjéh" lorsqu’il traversait quelque turbulence ; "Ça m’en touche une sans faire bouger l’autre !" ; sera encore opportune lorsque la population Saine de ce patelin lui signifiera son éviction et prochaine et certaine. Il est vrai que le mot éviction apparaît tant accablant, mahééék, alors qu’il ne fait référence qu’à un délit presque anodin, du moins si l’on se projette dans la déliquescence de certains mœurs politiques qui prévaut dans ce genre de milieu fakkîhàRien ! Mais c’est précisément cette indulgence pour les prévarications politiciennes, ce complaisant abaissement de la norme politique qui fait net problème. Surtout quand sont mis en cause, de soi-disant "défenseurs de mausolées" sis sœur- syrie ! Yâ wâïylîîîh !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    12 h 30, le 09 janvier 2016

  • Oui, tous tous des assassins....Dieu de misericorde ayez pitie de ce people....

    Soeur Yvette

    10 h 09, le 09 janvier 2016

  • QUELLE DIFFERENCE ENTRE LES DAESCHS QUI EGORGENT PAR COUTEAUX ET BRULENT VIVANTS ET LES DAESCHS QUI TUENT PAR BALLES ET PAR FAMINE ? TOUS SONT DES ASSASSINS...

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 30, le 09 janvier 2016

Retour en haut