« Un crime de guerre », estime le 14 Mars

Commentant le siège de la localité de Madaya, en Syrie, qui a entraîné une situation de famine, selon des organisations humanitaires internationales, le secrétariat général du 14 Mars a estimé qu'« il s'agit d'un crime de guerre, voire d'un acte susceptible d'être classé parmi les crimes contre l'humanité ».
Dans un communiqué publié hier, le 14 Mars a estimé que « ce fait devrait pousser la communauté internationale à trouver les moyens permettant de sauver les habitants de la ville. Il devrait également inciter les instances judiciaires internationales à prendre toutes les mesures nécessaires, afin de traduire les auteurs de ce crime, parmi les cadres du régime syrien, leurs alliés et leurs partisans devant la justice internationale ».
« Les Libanais qui refusent l'implication du Hezbollah dans la guerre contre le peuple syrien, en violation de la Constitution et des résolutions internationales, estiment que le parti, par sa participation au siège de Madaya, contredit l'éthique politique à laquelle il prétend être attaché », a encore dit le secrétariat du 14 Mars.