Le double attentat-suicide de Bourj el-Brajneh sera au cœur du discours que le chef de la diplomatie, Gebran Bassil, prononcera aujourd'hui, samedi, à Vienne, dans le cadre de la conférence internationale autour de la Syrie. M. Bassil, qui s'est rendu hier dans la capitale autrichienne, doit mettre l'accent sur le fait que l'organisation État islamique « représente le summum du terrorisme », en insistant sur l'ampleur des dégâts provoqués par le double attentat-suicide de jeudi, qui a fait 44 tués et 239 blessés.
M. Bassil doit également rappeler les deux attaques meurtrières à Ersal contre une délégation du Rassemblement d'ulémas syriens réunis dans ce village pour discuter des besoins des réfugiés syriens, et contre un poste de l'armée, pour aboutir à la conclusion selon laquelle l'EI semble avoir décidé de reprendre ses attentats terroristes contre le Liban, après une période de répit de plus d'un an.
(Pour mémoire : Bassil à Vienne : « Le Liban ne demande rien d'autre pour la Syrie que ce qu'il demande pour lui-même »)
L'intervention du chef de la diplomatie doit en quelque sorte soutenir l'initiative russe qui vise à ajouter l'EI sur la liste des organisations terroristes. Il y a quelques jours, Moscou a fait parvenir aux participants à la réunion de Vienne, à travers ses ambassadeurs accrédités auprès de leurs pays respectifs, une série d'idées sécuritaires et politiques, afin d'en discuter aujourd'hui. L'une de ces idées concerne l'adoption, par le Conseil de sécurité de l'Onu, d'une résolution incluant l'État islamique sur la liste des organisations terroristes.
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L'un des défis que la réunion de Vienne aura à relever sera la classification des groupuscules qui combattent le régime en Syrie. Il s'agit pour les États participant de définir lesquels doivent être considérés comme étant terroristes et lesquels peuvent être appelés modérés, cette distinction étant importante dans la perspective d'un dialogue futur entre le régime et l'opposition syrienne. Une unanimité s'est formée autour de l'État islamique et du Front al-Nosra, tous deux étant considérés comme terroristes par tous les participants à la conférence de Vienne. Ces derniers restent cependant divisés par rapport aux autres groupes armés, dont l'Armée de l'islam, la Brigade du miséricordieux, l'Union islamique de Jund el-Cham, les Hommes libres de Cham et l'Armée du Fateh, composée de six brigades.
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Le massacre de plus de 250000 Syriens devrait être au cœur du discours du Liban à Vienne, dans le cadre de la conférence autour de la Syrie. Le Liban devrait mettre l'accent sur le fait que ce régime aSSassin aSSadique représente le summum du terrorisme, d’État en sus, en insistant surtout sur l'ampleur des dégâts provoqués par les lancers de barils bourrés d'explosifs sur la population syrienne civile. Le Grand-Liban devrait également rappeler les aSSassinats meurtriers à Liban contre une multitude de personnalités libanaises, pour aboutir à la conclusion selon laquelle ce régime bääSSyriaNique semble avoir décidé de reprendre ses attentats terroristes contre le Liban, après une période de répit depuis l'arrestation de son Moukhbir-agent "Sméééhâh le Pa(s)rdonneur" !
11 h 29, le 14 novembre 2015