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À La Une - conflit

Premières pertes humaines russes en Syrie ?

Trois soldats ou volontaires russes combattant aux côtés de soldats syriens auraient été tués par un obus à Lattaquié.

Un combattant rebelle syrien, le 19 octobre 2015, dans la province Homs, dans le centre de la Syrie. AFP PHOTO / MAHMOUD TAHA

Au moins trois Russes combattant aux côtés des troupes du régime de Bachar el-Assad auraient été tués et plusieurs autres blessés lundi soir par un obus qui a atteint leur position en Syrie, dans la province côtière de Lattaquié, rapporte mardi l'agence Reuters citant une source militaire pro-gouvernementale haut placée à Damas.

Si l'information est confirmée, il s'agira du premier cas de pertes humaines russes en Syrie depuis que Moscou a entamé, le 30 septembre, ses opérations aériennes en soutien au régime de Damas.

Selon la source pro-gouvernementale, au fait de la situation militaire en Syrie, au moins 20 Russes occupaient la position, dans le secteur de Nabi Younès, au moment de l'explosion de l'obus.

A Moscou, le ministère russe de la Défense n'a pas réagi pour l'instant.

Le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), Rami Abdel Rahman, a déclaré à Reuters avoir confirmation par ses sources de la mort de Russes, mais il n'a pas pu avancer de bilan précis. Selon lui, il ne s'agirait pas de militaires russes engagés mais de volontaires.

Le Kremlin assure qu'aucun militaire russe n'est engagé au combat sur le territoire syrien, même si des instructeurs et conseillers épaulent l'armée de Damas.

 

(Lire aussi : Malgré l'aide russe, l'armée du régime peine à prendre le dessus sur les rebelles)

 

Depuis le 30 septembre, l'aviation russe dit frapper quotidiennement des dizaines de cibles "terroristes" en Syrie, avec l'accord du régime de Damas. Elle affirme viser le groupe jihadiste État islamique (EI) et le Front al-Nosra, la branche syrienne d'el-Qaëda.
Les Occidentaux l'accusent de viser quasi exclusivement des provinces où les forces gouvernementales mènent des offensives contre l'opposition considérée comme modérée, et où l'EI n'est pas présent.
Selon l'OSDH, 243 combattants, dont 52 jihadistes de l'EI, et 127 civils ont été tués dans des bombardements russes depuis le début de l'intervention.


Mardi, Vladimir Poutine a déclaré que les frappes aériennes russes en Syrie démontrent que la Russie peut faire face à "n'importe quelle menace". Cette opération "confirme que la Russie est prête à répondre de manière adéquate et efficace aux menaces terroristes et à n'importe quelle menace contre notre pays", a indiqué le président devant de hauts responsables de l'armée, de la police, de la justice et des services secrets réunis au Kremlin.




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Au moins trois Russes combattant aux côtés des troupes du régime de Bachar el-Assad auraient été tués et plusieurs autres blessés lundi soir par un obus qui a atteint leur position en Syrie, dans la province côtière de Lattaquié, rapporte mardi l'agence Reuters citant une source militaire pro-gouvernementale haut placée à Damas.
Si l'information est confirmée, il s'agira du premier...

commentaires (1)

La politique russe est tellement hermétique que nous ne serons informés au sujet d'evetuelles victimes russes que si l'administration de Poutine laisse filtrer l'information. A Moscou, on nous raconte que ce qu'on veut nous raconter.

Dounia Mansour Abdelnour

12 h 37, le 21 octobre 2015

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Commentaires (1)

  • La politique russe est tellement hermétique que nous ne serons informés au sujet d'evetuelles victimes russes que si l'administration de Poutine laisse filtrer l'information. A Moscou, on nous raconte que ce qu'on veut nous raconter.

    Dounia Mansour Abdelnour

    12 h 37, le 21 octobre 2015

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