Les auteures, Nayla de Freige et Maria Saad Pascalidès, du livre Histoire illustrée du Liban illustré par Fadlallah Dagher, se sont déplacées au Brésil pour le lancement de la nouvelle édition du livre traduit en portugais par Maria Dulce Eddé et publié aux éditions Eddé. Carlos Eddé et sa sœur Maria Dulce ont organisé trois rencontres et signatures.
Durant trois jours, les auteurs ont pu rencontrer des Brésiliens, pour la plupart d'origine libanaise, ravis de renouer avec leurs racines. Le 8 septembre, à Ciudad del Este (Paraguay, à la frontière du Brésil), Armando Nasser, libanais d'origine et président des établissements Sax, a organisé une première signature dans ses locaux. Hommes d'affaires, dignitaires religieux, femmes et enfants sont venus de Foz de Iguaçu pour rencontrer les auteurs, découvrir le livre et leur faire part de leur attachement à leur pays d'origine, le Liban. Une visite dans deux écoles libano-brésiliennes a permis aux auteurs de réaliser le travail fourni par les responsables pour que les jeunes gardent le contact avec la langue arabe et la culture libanaise. Ce fut l'occasion de présenter aux élèves et aux enseignants le livre História Illustrada do Libano.
Le lendemain, c'est à São Paulo, dans la prestigieuse librairie de la rue Lorena, Livraria da Vila, que se sont retrouvés plus d'une centaine de Brésiliens d'origine libanaise, faisant partie du monde de l'édition, de la culture, des affaires, venus découvrir le livre et faire connaissance avec les auteurs. Le 10 septembre c'est à la Chambre de commerce libano-brésilienne que le Brésilien d'origine libanaise Roberto Douailibi, une référence dans le monde de la publicité, a organisé une présentation et une dernière signature en présence du consul général du Liban, Kabalan Frangié, des responsables de la Chambre de commerce, dont on retiendra le nom de Guilherme Mattar, et de nombreux membres de la diaspora libanaise.
Roberto Douailibi a souligné dans la préface de l'édition brésilienne que les Libanais de l'étranger doivent avoir conscience de leurs origines communes qui créent naturellement une solidarité spontanée facilitant le dialogue et l'entente entre les millions de descendants brésilo-libanais.
Quant à Maria Dulce Eddé, elle a ajouté : « Ce jour est une grande fête car nous avons pu, après tant d'années, mettre ce livre à la disposition des Brésiliens d'origine libanaise, eux qui ont contribué de manière marquante à l'histoire du Brésil. »
Pour mémoire
Quand l'émigration brésilienne se mêle à la poésie...
commentaires (2)
SI L'HISTOIRE DE 1940 ET JUSQU'AUJOURD'HUI EST ÉCRITE CORRECTEMENT... MIN KOUN TCHIRCHAHNA...
LA LIBRE EXPRESSION
10 h 41, le 15 septembre 2015