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Liban - Hommage

Agapes au Bristol en l’honneur de Samir Frangié sur le thème de l’Intifada de la paix

Samir Frangié : Se préparer à l’Intifada de la paix.

C'est dans une atmosphère pleine d'émotions et de souvenirs qu'a eu lieu mardi soir à l'hôtel Bristol, à Ras-Beyrouth, le dîner offert par le journaliste Ahmad el-Ghoz en l'honneur de l'ancien député Samir Frangié, à l'occasion de son élection à la présidence du Conseil national des indépendants du 14 Mars.
La soirée était placée sous le signe de l'Intifada de la paix à laquelle appelle Samir Frangié. Pour symboliser ce slogan – qui reflète en réalité un véritable projet politique ayant une dimension nationale et historique – des foulards blancs étaient distribués aux nombreux convives à leur arrivée au Bristol. Plusieurs personnalités officielles et politiques de la mouvance du 14 Mars ainsi que de nombreux pôles du Conseil national et du 14 Mars étaient présents à ces agapes qui ont fourni l'occasion aux ministres Achraf Rifi et Nouhad Machnouk de soutenir avec enthousiasme la proposition du coordinateur du secrétariat général du 14 Mars, l'ancien député Farès Souhaid, de présenter la candidature de Samir Frangié à la présidence de la République. « Seul Samir Frangié ou, à défaut, une personnalité semblable à Samir Frangié, devrait accéder à la présidence de la République », a notamment déclaré le général Achraf Rifi, dans une courte intervention.
L'initiateur de ces agapes en l'honneur de M. Frangié, Ahmad el-Ghoz, a débuté la soirée par un mot de bienvenue dans lequel il a rendu un hommage marqué au président du Conseil national, mettant l'accent sur son apport riche et vital dans la vie politique du Liban à différentes étapes de son histoire contemporaine. Cet apport, dans ses différentes dimensions, a été évoqué succinctement par une vingtaine de personnalités qui ont fourni leur témoignage sur le long parcours politique de Samir Frangié. Au nombre de ces personnalités, les députés Bahia Hariri, Marwan Hamadé et Ammar Houri (au nom du chef du bloc du Futur, Fouad Siniora), les ministres Achraf Rifi, Rachid Derbas et Nouhad Machnouk, les anciens députés Salah Honein et Farès Souhaid, l'ancien ministre Ibrahim Chamseddine, l'ancien ministre jordanien des Affaires étrangères, Marwan Moacher, ainsi que Mona Fayad, Antoine Haddad, Mohammad Hussein Chamseddine, Talal Salmane, Saoud el-Mawla, Fadl Chalak et Samir Abdel Malak (qui a notamment souligné qu'« il manque une seule personne à cette assistance, ce soir, le patriarche Nasrallah Sfeir »).
Au terme de ces témoignages, souvent émouvants, M. Frangié a improvisé un court discours dans lequel il a mis l'accent sur la nécessité pour le 14 Mars de se préparer, par une action soutenue, à l'Intifada de la paix. Il a souligné que cette intifada est inéluctable « et il nous faut, par conséquent, être fin prêts pour pouvoir agir lorsque l'heure H aura sonné ». M. Frangié a relevé dans ce cadre que la révolution du Cèdre n'aurait pas pu réussir en 2005 « si nous ne nous étions pas préparés à l'avance ». M. Frangié a en outre souligné que la formule libanaise du vivre-ensemble est devenue, aujourd'hui plus que jamais, un exemple à suivre dans nombre de pays de la région pour faire face aux dérapages sectaires auxquels est confronté le Moyen-Orient.

C'est dans une atmosphère pleine d'émotions et de souvenirs qu'a eu lieu mardi soir à l'hôtel Bristol, à Ras-Beyrouth, le dîner offert par le journaliste Ahmad el-Ghoz en l'honneur de l'ancien député Samir Frangié, à l'occasion de son élection à la présidence du Conseil national des indépendants du 14 Mars.La soirée était placée sous le signe de l'Intifada de la paix à laquelle...
commentaires (3)

Comment ne pas craindre que, depuis la fin de ce beau temps 05 Printanier des Cédraies d’antan libanais, les générations montantes libanaises Saines vivront moins bien que celles qui les ont devancées ? C'est pourquoi 015 n'a que peu de choses à voir avec le 05 en Mars. C'est devenu un combat défensif, maussade même, ces temps-ci. L'énergie de ces enfants de 015 est celle même du désespoir ambiant. Ils jouent à qui gagne perd car, finalement, ce "bon" conFessionnalisme politique érigé en "systèèème, cette marelle, qu'il soit bientôt rejeté ou toujours imposé, yâ hassértéh, cela changera quoi dans leur trajectoire retorse finale ; celle qui va, dans un petit pays si arriéré comme celui-ci, du sûr "christianisme" sectaire à l’autre "islamisme" brutal ? Et où voit-on, net à l'horizon, ceux ou celles en qui ils pourraient espérer parce qu'ils agiteraient, sur cette impardonnable et néfaste scène campagnarde crevassée, autre chose que de très vieux leurres éternellement pâmés hyper rapiécés und raccommodés aux banales sauces conFessionnelles si funestes ? Puisque l'avenir que les confessionnels tracent à tous les enfants libanais mérite de moins en moins qu'on lui fasse confiance, ils y entrent tout naturellement comme s’ils marchaient sur des œufs à reculons. Tout en mâchonnant ce doux mot caoutchouteux obligeamment fourni par les autres et "exégètes" et conventionnels si niais : ce surprenant "Modèèèle" confessionnèèèl libanais(h) si chéri, par exemple, yâ wâïylîîîh !

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

14 h 48, le 30 juillet 2015

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Commentaires (3)

  • Comment ne pas craindre que, depuis la fin de ce beau temps 05 Printanier des Cédraies d’antan libanais, les générations montantes libanaises Saines vivront moins bien que celles qui les ont devancées ? C'est pourquoi 015 n'a que peu de choses à voir avec le 05 en Mars. C'est devenu un combat défensif, maussade même, ces temps-ci. L'énergie de ces enfants de 015 est celle même du désespoir ambiant. Ils jouent à qui gagne perd car, finalement, ce "bon" conFessionnalisme politique érigé en "systèèème, cette marelle, qu'il soit bientôt rejeté ou toujours imposé, yâ hassértéh, cela changera quoi dans leur trajectoire retorse finale ; celle qui va, dans un petit pays si arriéré comme celui-ci, du sûr "christianisme" sectaire à l’autre "islamisme" brutal ? Et où voit-on, net à l'horizon, ceux ou celles en qui ils pourraient espérer parce qu'ils agiteraient, sur cette impardonnable et néfaste scène campagnarde crevassée, autre chose que de très vieux leurres éternellement pâmés hyper rapiécés und raccommodés aux banales sauces conFessionnelles si funestes ? Puisque l'avenir que les confessionnels tracent à tous les enfants libanais mérite de moins en moins qu'on lui fasse confiance, ils y entrent tout naturellement comme s’ils marchaient sur des œufs à reculons. Tout en mâchonnant ce doux mot caoutchouteux obligeamment fourni par les autres et "exégètes" et conventionnels si niais : ce surprenant "Modèèèle" confessionnèèèl libanais(h) si chéri, par exemple, yâ wâïylîîîh !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    14 h 48, le 30 juillet 2015

  • CE N'EST PAS PAR DES AGAPES QU'ON LANCE L'INTIFADA DE LA PAIX ! À MOINS QU'ON Y AIT INVITÉ LES DEUX PÔLES.. BOYCOTTEURS ET NULLITÉS... POUR UN DISCOURS FRANC ET UN TEST MARATHONIEN POUR S'ENTENDRE TOUS ENSEMBLE SUR LA PROCÉDURE DE CETTE INTIFADA DITE DE LA PAIX : RÉAJUSTEZ LES MOYENS... LA VOIE... ET LA VISÉE !!!

    LA LIBRE EXPRESSION

    12 h 07, le 30 juillet 2015

  • Mr. Frangie, comment puis-je m’exprimer pour décrire la SEULE APPROCHE susceptible de conduire à l’INTIFADA E LA PAIX que vous souhaitez si ardemment et qui n’a pu se réaliser en 2005 ? La raison de cet échec était due, comme vous le signaliez, au manque de PREPARATION. A présent, vous allez, malheureusement, dans la même direction, car rien, absolument rien. n’a changé depuis. La PREPARATION que vous réclamez n’est autre que l’élaboration d’un nouveau PLAN, une nouvelle VISION du Liban de demain qui rendrait le système plus équitable pour les citoyens, plus effectif en matière d’infrastructure, et générateur de plus de croissance réelle pour l’Etat. Mr. Frangie, cette vision, nul ne peut l’obtenir à l’aide d’une baguette magique, YA REIT ! On ne peut l’acquérir que suite à l’exécution d’un Plan détaillé et structure de tous les secteurs de notre économie. Ce PLAN requiert un minimum de six mois pour être élaboré. Puis-je avoir la faveur d’une courte entrevue pour vous le décrire ? En 2006, j’avais préconisé aux Autorités une approche qui devait aboutir au remboursement total de notre dette publique en 2015. Elle fut rejetée. A présent que cette dette a atteint des sommets inimaginables, je vous propose le même projet qui devrait pouvoir se réaliser en 2031, à condition de démarrer demain. Pouvons-nous rencontrer pour en discuter ? Beaucoup, au Liban, sont en faveur d’un tel projet, mais n’osent s’exprimer.

    George Sabat

    11 h 34, le 30 juillet 2015

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