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Culture

Quelques jalons de l’édition 2015

L’acteur Philippe Girard dans « Le Roi Lear » d’Olivier Py, présenté dans la cour d’honneur du Palais des Papes. Anne-Christine Poujoulat/AFP

– Olivier Py, directeur depuis l'an dernier, a ouvert les festivités dans la cour d'honneur avec un très controversé Le Roi Lear de Shakespeare (du 4 au 13 juillet).
– Le chorégraphe Angelin Preljocaj prend sa suite, du 17 au 25 juillet, avec Retour à Berratham, à partir d'un texte glaçant de l'écrivain Laurent Mauvignier sur le retour au pays d'un jeune homme après la guerre. Sur scène, 3 comédiens et 11 danseurs chercheront à traduire « l'onde vibratoire de la guerre qui perdure dans les corps », explique le chorégraphe.
– L'Allemand Thomas Ostermeier installe à l'Opéra théâtre son décor inspiré du Globe de Shakespeare pour Richard III. Le directeur de la Schaubühne de Berlin tient l'affiche pour un record de 11 représentations (6-18 juillet) avec un très grand acteur dans le rôle-titre, Lars Eidinger.
– Tous les midis, des citoyens d'Avignon, jeunes et vieux, joueront La République de Platon, feuilleton philosophique d'Alain Badiou dans le jardin Ceccano, sous la houlette des acteurs et metteurs en scène Valérie Dréville, Didier Galas et Grégoire Ingold.
– Le grand metteur en scène polonais Krystian Lupa, qui n'était jamais venu à Avignon, propose une plongée de 4h20 dans l'univers de l'écrivain autrichien Thomas Bernhardt, avec Des arbres à abattre, charge rageuse contre les milieux culturels autrichiens (4-8 juillet).
– 40 des 47 artistes invités cette année au festival n'y sont jamais venus. Parmi eux, de tout jeunes metteurs en scène, Jonathan Châtel (Andreas, d'après Le chemin de Damas d'August Strindberg), Samuel Achache (La Fugue, pièce musicale) et Benjamin Porée (La Trilogie du Revoir3, de Botho Strauss) qui pourraient créer l'événement.
– La première pièce estonienne au Festival d'Avignon, Ma femme m'a fait une scène et a effacé toutes nos photos de vacances, titille la curiosité. Ene-Liis Semper (34 ans) et Tiit Ojasoo (26 ans), du collectif N° 99, ne manquent pas d'humour : ils numérotent leurs pièces de 99 à zéro et prévoient de s'autodissoudre en 2025.
– L'Égyptien Ahmad el-Attar aime jouer avec les titres : The last supper peut être traduit en français par La Cène. De l'œuvre de Léonard de Vinci, reste le décor : une grande table et 13 convives : les membres d'une famille bourgeoise cairote réunie peu après le printemps arabe.
– Trois Argentins tiennent l'affiche : Sergio Boris, avec El syndrome (des élèves en théâtre sont pris d'un mal inconnu à leur arrivée à Buenos Aires), Claudio Tocalchir, avec Dinamo (trois personnages en panne cherchent à rebondir), et Mariano Pensotti, avec Cuando vuelvo a casa, voy a ser otro (quatre personnages remontent le cours de leur passé à travers des objets ressurgis).
– Le formidable acteur Olivier Martin-Salvan met son talent burlesque au service d'Ubu, d'après la pièce de Jarry, un spectacle itinérant à attraper sur la route, dans les quartiers et villages autour d'Avignon, du 7 au 23 juillet.
– Le texte brûlant de Kamel Daoud sur la figure de l'Arabe tué par Meursault, dans L'Étranger de Camus, est adapté à la scène par Philippe Berling, du 21 au 25 juillet.
– Last but not least, L'Analphabète, d'Agota Kristof, mise en scène par le Libanais Nabil el-Azan, en off du festival, du 4 au 26 juillet au théâtre des Halles. Et Les Primitifs, dans une mise en scène de Hala Ghosn.

– Olivier Py, directeur depuis l'an dernier, a ouvert les festivités dans la cour d'honneur avec un très controversé Le Roi Lear de Shakespeare (du 4 au 13 juillet).– Le chorégraphe Angelin Preljocaj prend sa suite, du 17 au 25 juillet, avec Retour à Berratham, à partir d'un texte glaçant de l'écrivain Laurent Mauvignier sur le retour au pays d'un jeune homme après la guerre. Sur...

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