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Campus - Libre cours

Une Libanaise lauréate du Prix du journalisme arabe dans la catégorie jeune talent

Nathalie Éklimos, journaliste d'enquête à al-Joumhouria, licenciée de la faculté d'information de l'Université libanaise, section 2, à Fanar, a reçu le 13 mai le Prix du journalisme arabe dans la catégorie jeune talent. Un prix qu'elle partage avec la Palestinienne Rana al-Sharafi, du journal Felesteen, et Maryam Bouzachan, du journal marocain al-Akhbar. Le Prix du jeune talent récompense de jeunes journalistes du monde arabe qui se distinguent par le choix des sujets qu'ils traitent, le sérieux et la profondeur de leurs enquêtes, leurs approches innovantes, leurs visions et les solutions qu'ils proposent aux problèmes mis en lumière dans leurs articles.
La 14e édition du Prix du journalisme arabe, lancé par le Club de presse de Dubaï en 2001, a attiré plus de 5 000 journalistes de 19 pays. Quinze finalistes ont été primés dans une douzaine de catégories lors d'une cérémonie organisée en clôture du Forum des médias arabes dans la ville de Jumeirah à Dubaï, en présence du vice-président des Émirats arabes unis Mohammad ben Rachid al-Maktoum. « C'était comme un rêve », confie la lauréate libanaise qui visitait Dubaï pour la première fois. Ce prix représente une importante reconnaissance du talent et des compétences de la jeune journaliste qui le considère comme « une responsabilité ».
« J'ai lu l'appel à candidatures pour le Prix de journalisme arabe sur Twitter, l'année passée. J'ai alors envoyé tel que demandé cinq de mes enquêtes publiées en 2014 ainsi qu'une copie de mon CV », précise-t-elle. Parmi les travaux qu'elle soumet au jury, une enquête portant sur le vol de voitures de location au Liban en vue d'exécuter des attentats et de commettre des actes de brigandage.

« Exiger une réponse »
Nathalie dit avoir choisi le journalisme car « c'est un métier dynamique ». D'ailleurs le terme « dynamique » revient souvent dans la bouche de la journaliste qui confie ne pas aimer les raccourcis et que « même lorsqu'elle est en vacances, elle pense au travail ». Sérieuse, motivée et très active, Nathalie, qui est en pleine rédaction de son mémoire de master sur la réalité de l'environnement dans la presse au Liban, estime, en faisant allusion aux différences entre les types de médias, que « dans un journal, il faut multiplier ses efforts par quatre pour faire ses preuves et se faire remarquer ».
Sa découverte du journalisme remonte à loin. « Dès les petites classes au Collège des sœurs du Rosaire, on nous obligeait à lire les Copains de L'Orient-Le Jour. D'ailleurs, ma première carte de journaliste, je l'ai obtenue des Copains », confie-t-elle dans un sourire.
Lors de ses années d'études en journalisme à la faculté d'information à Fanar, Nathalie s'investit dans des travaux sur le terrain notamment avec Nahar al-Chabab. Elle multiplie rapidement stages et expériences professionnelles avant d'intégrer al-Joumhouria en 2011.
Une cérémonie en son honneur est prévue aujourd'hui à midi au syndicat des rédacteurs de presse. « Le pouvoir du journaliste ne se fonde pas sur le droit de poser une question, mais sur celui d'exiger une réponse, cette citation de Milan Kundera fait écho à l'esprit de détermination que je possède », indique-t-elle avant de conclure en adressant un message aux jeunes journalistes en herbe : « Il faut croire en soi et en ses capacités. »

 

 

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