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Liban

Pour le chef du CPL, « le compte à rebours a commencé pour la révision de tous les fondements du pouvoir »

Concernant le dossier de l'élection présidentielle et « l'incapacité de la Chambre à élire un président », le chef du CPL a évoqué « une ignorance totale des concepts démocratiques » de la part des composantes libanaises.
« Ils veulent qu'une Chambre qui a perdu sa légitimité à travers la prorogation de son mandat élise un président qui ne représente pas le peuple, au lieu d'un président auquel le peuple aurait accordé sa légitimité, a ainsi indiqué le général Aoun. Qui oserait, au sein d'un régime démocratique, jeter aux ordures la décision du peuple, qui est la source de tous les pouvoirs ? Des députés qui ont violé la Constitution à répétition ont-ils le droit de critiquer la pratique d'un droit légitime, qui nous permet de nous absenter (des séances), pour protester contre ce qui est proposé à la Chambre ? »
Et de souligner : « Nous n'accepterons plus désormais que nos droits ou ceux de n'importe quelle composante de la société libanaise soient spoliés. Les violations constitutionnelles, légales et financières qui se sont produites jusqu'à présent ont ouvert la voie à une révision de tous les fondements du pouvoir. Nous sommes entrés dans la phase du compte à rebours. »
Michel Aoun a par la suite proposé une série de mesures, « des solutions possibles pour sortir de la crise constitutionnelle afin de sauver ceux qui se trouvent dans le pétrin » :
– Adopter un suffrage présidentiel direct en deux temps : les électeurs chrétiens seraient appelés à voter en premier et le reste de la population se prononcerait sur le nom des deux candidats arrivés en tête. Le vainqueur de ces élections verrait par la suite sa présidence entérinée par la Chambre.
– Se livrer à un référendum pour désigner le chef de l'État. Le vainqueur serait par la suite plébiscité par la Chambre.
– Procéder à une élection pour départager les deux leaders maronites les plus représentatifs.
– Tenir les législatives avant la présidentielle, et ce sur base d'une nouvelle loi électorale garantissant l'égalité entre les chrétiens et les musulmans, en vertu de la Constitution et du document d'entente nationale.
« Les trois premières solutions sont des compromis, tandis que la quatrième est constitutionnelle », a souligné le chef du CPL.
Et de conclure : « Que ceux qui m'ont accordé leur confiance se souviennent que je ne les laisserai plus pleurer dorénavant, en laissant la tragédie de Doha en 2008 se répéter. Si certains ne sont toujours pas convaincus, je leur souhaite de ne pas tenter de me forcer à reprendre ma phrase (de 1989, au sujet de son adhésion à l'accord de Taëf) : "Le monde peut m'écraser, mais il n'obtiendra pas mon blanc-seing". »

Concernant le dossier de l'élection présidentielle et « l'incapacité de la Chambre à élire un président », le chef du CPL a évoqué « une ignorance totale des concepts démocratiques » de la part des composantes libanaises.« Ils veulent qu'une Chambre qui a perdu sa légitimité à travers la prorogation de son mandat élise un président qui ne représente pas le peuple, au lieu...

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