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Culture

« Les artistes libanais vont à l’étranger, les Syriens font leurs preuves à Beyrouth »

Noha Muharram témoigne de la vitalité de la création des artistes syriens.

Noha Muharram a fondé sa galerie Art on 56th en 2012, avec comme objectif de devenir une plate-forme pour l'art du Moyen-Orient. Voulant accueillir de jeunes talents arabes, l'espace a pourtant démarré avec de grands noms de l'art syrien, comme le calligraphe Mounir al-Chaarani. « Des artistes que je connaissais bien depuis mon enfance, ma grand-mère étant d'origine syrienne »,avoue la galeriste. Si certains reprochent à Mme Muharram de privilégier les artistes syriens, d'autres, par contre, n'hésitent pas à acheter leurs œuvres. Pour sa part, elle s'en défend, précisant que « la galerie accueille autant les talents syriens que les Libanais, mais ces derniers se font rares, préférant voyager et tenter leur chance ailleurs, contrairement aux Syriens qui ne quittent leur pays que dans des conditions de contrainte vitale ». Malgré cela, elle assure avoir fidélisé des talents libanais, comme Zeina Badran, Rana Rawda ou Rafik Majzoub.
« Je considère que ma galerie est un tremplin pour ces jeunes Syriens. Parrainés par de grands maîtres, ils y retrouvent un espace d'accueil, mais aussi une opportunité de se faire connaître à l'extérieur. Ces artistes n'oublieront jamais que Beyrouth les a bien reçus à l'heure où ils en avaient le plus besoin. Ils ne renieront jamais cela », conclut-elle.

Noha Muharram a fondé sa galerie Art on 56th en 2012, avec comme objectif de devenir une plate-forme pour l'art du Moyen-Orient. Voulant accueillir de jeunes talents arabes, l'espace a pourtant démarré avec de grands noms de l'art syrien, comme le calligraphe Mounir al-Chaarani. « Des artistes que je connaissais bien depuis mon enfance, ma grand-mère étant d'origine syrienne »,avoue la...

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