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Nos Lecteurs ont la Parole

Les lecteurs ont voix au chapitre

Dilemme cornélien
Le gouvernement n'est vraiment pas à envier, en cette veille de fêtes, pour la situation dans laquelle il se trouve. Celle des familles éplorées des soldats de notre armée, enlevés par les jihadistes et qui risquent l'un après l'autre de subir le sort de Ali Bazzal, est tout simplement insoutenable. Quelle décision prendre? Faut-il se soumettre au chantage des terroristes et libérer les assassins qui se trouvent dans nos prisons? Faut-il tenir pour voir jusqu'où iraient les preneurs d'otages ? On a bien vu qu'ils sont sans foi ni loi. C'est peut-être là que se jouerait la médiation, cette science politique ancestrale mais qui a retrouvé une nouvelle vie. Malheureusement, c'est une voie lente, et la main qui tient le couteau sur la gorge de chacun de nos soldats est, elle, impatiente.
L'angoisse est générale; elle ternit la joie de la fête, rend les concerts du centre-ville tristes, après les manifestations qui s'y déroulent, et la course aux cadeaux dans les grandes surfaces un peu vaine. Seule peut-être la prière... Il y a des jours où on aimerait tous pouvoir tomber à genoux.

Dolly TALHAMÉ

La nouvelle loi des loyers
À quelques semaines de l'entrée en vigueur de la nouvelle loi sur les loyers, tout semble obscur pour les locataires et les propriétaires. Les premiers sont convaincus qu'ils n'ont jamais entendu, lu ou même vu cette loi qui ne les concerne pas. Les seconds au contraire ont formé déjà de nouveaux syndicats, avec un sang jeune, se préparant à appliquer dans les délais les nouvelles augmentations qui s'étalent sur neuf ans. Côté experts auprès des tribunaux, ceux-ci semblent le mieux organisés pour estimer la valeur des appartements. Quant à nos chers parlementaires, les uns tranquillisent les locataires, soulignant que la balle est dans le camp adverse, les autres encourageant leurs clients à procéder aux augmentations car la loi a déjà vu le jour. Au pays où les contradictions sont reines, on nage en plein chaos. Les litiges devant les tribunaux seront très nombreux, sauf si le Parlement décide de nouveau de changer la loi, laissant comme d'habitude le pays connaître un avenir social incertain. Triste.

Antoine SABBAGHA

BQ et PNÉ, même combat
Au moment où plusieurs souverainistes laissent tomber le Bloc québécois à Ottawa, nous apprenons que l'éminent chef démissionnaire du Parti national écossais, Alex Salmond, tentera de se faire élire au Parlement britannique en mai 2015. L'indépendantiste a déclaré que « l'Écosse ne devait pas être exclue des délibérations alors que beaucoup de ses intérêts sont en jeu ».
Souvenons-nous qu'à la veille du référendum écossais du 18 septembre, le gouvernement britannique a promis que plus de pouvoir serait cédé à l'Écosse si le non l'emportait. Salmond estime sûrement que les indépendantistes écossais seront les mieux placés à Londres pour s'assurer que le Parlement britannique tienne promesse, considérant que les autres candidats écossais devront suivre la ligne de leurs partis respectifs, britannique avant tout.
Salmond nous montre la voie à poursuivre au Québec : les souverainistes québécois sont les mieux placés à Ottawa pour défendre les intérêts du Québec.
À la veille du référendum québécois du 20 mai 1980, Pierre Elliott Trudeau avait aussi promis des changements si le non l'emportait. Or, deux ans plus tard, 74 députés libéraux sur un total de 76 députés québécois à Ottawa appuyaient le rapatriement unilatéral de la Constitution, toujours rejetée par le Québec. Incroyable, mais vrai ! C'est à ce moment que le Bloc québécois aurait dû être créé, mais le Québec n'était pas mûr alors.

Sylvio Le BLANC
Montréal, Québec

Dilemme cornélienLe gouvernement n'est vraiment pas à envier, en cette veille de fêtes, pour la situation dans laquelle il se trouve. Celle des familles éplorées des soldats de notre armée, enlevés par les jihadistes et qui risquent l'un après l'autre de subir le sort de Ali Bazzal, est tout simplement insoutenable. Quelle décision prendre? Faut-il se soumettre au chantage des...

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