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La LCN, trait d’union avec les étudiants libanais aux USA

Au pays de l'Oncle Sam, une association se fait de plus en plus connaître : la Lebanese Collegiate Network (LCN). Son action, visant à relier et à développer des clubs d'étudiants libanais aux États-Unis, est à suivre de près.

Minerva Abi Khalil.

Ils ne chôment pas... Les jeunes responsables de la LCN ont de multiples objectifs à atteindre et de dossiers à gérer (notamment l'octroi de bourses, la création de nouveaux clubs). Ils ont aussi une hantise : respecter les valeurs de l'association en laquelle ils croient. Ils ont bien raison car à la LCN, on peut au moins se vanter d'une chose : la politique politicienne n'a pas son mot à dire. Mais au fait, pourquoi cette association fait-elle autant parler d'elle ? D'abord parce que ses bourses ont déjà permis à plusieurs étudiants libanais d'acquérir une sorte d'indépendance financière et une confiance en soi. C'est le cas de Ramsey Ayass.
Quelque temps après avoir obtenu l'Academic Excellence and Heritage Award en 2009, l'ingénieur crée l'entreprise San Diego Gas & Electric.
Le succès est au rendez-vous. Par ailleurs, Ayass concrétise son rêve de visiter de nouveau le Liban après une absence de trois ans. « J'étais trop occupé à faire des stages utiles à ma carrière. Et je n'avais pas vraiment les moyens de payer mon billet d'avion. Ce voyage a été très important pour moi car il m'a donné la possibilité de renouer les liens avec mon héritage, ma culture et ma famille. Le plus important, c'est que, durant ces trois mois, j'ai compris à quel point je voulais moi-même m'engager au sein de la communauté libanaise ».
Effectivement, après cet été, le jeune homme devient presque une référence pour tout Libanais en Californie du Sud. Il élabore un véritable réseau pour renforcer les liens avec ses compatriotes à San Diego et cofonde le Lebanese Social Club, à la San Diego State University, qui a reçu des prix (en interne, tels que l'Alumni de l'année pour 2012-2013).

S'ouvrir aux étudiants du Liban
L'histoire de Ramsey Ayass n'est pas unique. Ils seraient plusieurs jeunes à tirer profit de leurs relations au sein de cette association afin d'améliorer leur situation professionnelle, créer des partenariats entre eux et s'entraider. Aujourd'hui, la LCN est présente un peu partout aux États-Unis. Et les clubs qui la forment sont présents au sein des universités les plus prestigieuses, de la Harvard University à la Georgetown University, sans oublier la San Diego State University. Ce dynamisme devrait se maintenir pour toucher cette fois le Liban. En effet, comme nous l'assure Minerva Abi Khalil, une des responsables de la LCN, « nous avons établi un plan stratégique sur cinq ans que nous travaillons dur à réaliser. Il consiste à s'ouvrir davantage aux étudiants universitaires du Liban. Ainsi, dans les mois, voire les années à venir, nous allons inviter un étudiant de l'AUB ou de la LAU. Nous lui assurerons son hébergement et ses dépenses. Nous allons par ailleurs mettre en place des stages pour des Libano-Américains vivant au Liban ». Ce projet déjà établi devrait se concrétiser prochainement.
En attendant, chaque mois, des informations sur les événements de l'organisation sont postées sur son site Web
http ://lebanesecollegiatenetwork.org

Pauline KARROUM

 

Ils ne chôment pas... Les jeunes responsables de la LCN ont de multiples objectifs à atteindre et de dossiers à gérer (notamment l'octroi de bourses, la création de nouveaux clubs). Ils ont aussi une hantise : respecter les valeurs de l'association en laquelle ils croient. Ils ont bien raison car à la LCN, on peut au moins se vanter d'une chose : la politique politicienne n'a pas son mot...

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