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Hervé Sabourin à la tête du Bureau Moyen-Orient de l’AUF

Depuis le 1er septembre, le Bureau Moyen-Orient (BMO) de l'AUF a un nouveau directeur : Hervé Sabourin, ancien vice-président de l'Université de Poitiers, en charge des relations internationales.

Hervé Sabourin.

Loin d'être un dépaysement, son arrivée au Liban, à la fin de l'été, ressemble plus à « une consécration » et « l'aboutissement » de toutes les relations et projets de coopération entamés avec nombre d'universités libanaises durant une dizaine d'années. Son installation au pays du Cèdre porte également « quelque chose d'émotionnel ». « J'ai un lien fort avec ce pays », confie Hervé Sabourin en précisant y avoir vécu enfant pendant trois ans alors que son père travaillait à l'ambassade de France. Titulaire d'une agrégation, d'un doctorat et d'une habilitation à diriger des recherches en mathématiques, enseignant-chercheur à l'Université de Poitiers, le nouveau directeur du BMO de l'AUF a dirigé les relations internationales d'un réseau de 16 universités françaises, avant de devenir expert européen pour les programmes internationaux de l'enseignement supérieur auprès de l'agence exécutive « Éducation, audiovisuel et culture ».
En tant que vice-président de l'Université de Poitiers, Hervé Sabourin a développé de nombreux partenariats internationaux, notamment avec le Liban, l'Égypte, le Maghreb, les États-Unis, le Canada, le Brésil, la Colombie, la Chine et l'Europe. Une expérience qui l'aidera dans ses nouvelles fonctions de directeur du BMO de l'AUF qui compte une soixantaine d'institutions dans 13 pays. « Je suis arrivé au Liban avec beaucoup d'enthousiasme et de détermination et une grande envie de travailler avec l'ensemble de la région. Notre bureau est certes situé à Beyrouth, mais en tant que directeur du BMO, l'un de mes objectifs sera, dans la mesure du possible, de faire en sorte que nos projets soient des projets régionaux », ajoute-t-il, assurant vouloir travailler dans la continuité.
« Les grands axes d'action de l'AUF concernent d'abord, évidemment, tout ce qui tourne autour de l'étudiant, c'est-à-dire les problèmes d'employabilité, les problèmes d'insertion professionnelle, des problèmes que Salwa Nacouzi a pris à bras-le-corps à travers les programmes européens et les dispositifs qui ont été mis en place dans la région », précise-t-il. Et de poursuivre : « Un deuxième axe qui me semble fondamental en tant qu'universitaire, c'est la recherche. Il y a dans la région des besoins extrêmement importants. Je pense aux problèmes de l'énergie, aux problèmes de l'eau, au patrimoine. Des domaines fondamentaux dans lesquels j'essayerai d'appuyer des équipes pour favoriser la recherche ». Sabourin estime qu'il faut former les formateurs pour que les doctorants puissent trouver dans leurs universités d'origine des personnes capables de les encadrer. « Il faut augmenter la capacité d'encadrement des universités », indique-t-il avant de souligner qu'au Liban, « il y a d'excellents chercheurs, enthousiastes, qui travaillent sur des problèmes concrets ».

Une francophonie ouverte et dynamique
Engagé dans de multiples projets régionaux, le BMO de l'AUF s'appuie sur une équipe motivée et dynamique. « J'ai la chance d'être accompagné par une équipe de collaborateurs formidables », se réjouit Hervé Sabourin.
Les missions de l'AUF comprennent la promotion au sein de l'espace universitaire d'une certaine idée de la francophonie. « La francophonie n'est pas uniquement une langue, c'est aussi une identité, un espace dans lequel les gens de très nombreux pays dont le Liban se retrouvent et ont envie de travailler ensemble », insiste le directeur de l'AUF en précisant : « On essaye de promouvoir une envie de travailler ensemble dans des domaines principaux : le domaine culturel évidemment, mais aussi le domaine scientifique, la recherche, le rayonnement international et la gouvernance universitaire. Et je n'oublie pas toute la partie formation. Nous sommes là pour, aussi, permettre aux universités de monter des programmes de formation dans cette identité francophone. » Sabourin souligne que la francophonie « ne veut pas dire qu'on oublie les autres langues ». « On est dans une région où plusieurs langues se côtoient. Le français trouvera toute sa place à l'intérieur de cette mosaïque. On peut vivre harmonieusement avec l'arabe et l'anglais. »

Loin d'être un dépaysement, son arrivée au Liban, à la fin de l'été, ressemble plus à « une consécration » et « l'aboutissement » de toutes les relations et projets de coopération entamés avec nombre d'universités libanaises durant une dizaine d'années. Son installation au pays du Cèdre porte également « quelque chose d'émotionnel ». « J'ai un lien fort...

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