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Économie - Liban - Sondage

Plus de 80 % des jeunes diplômés libanais pessimistes quant à l’accès à un premier emploi

Une étude de Bayt.com a révélé que la grande majorité des jeunes diplômés libanais considérait les occasions d'emploi comme « faibles » à la sortie de l'université au Liban.

23 % des jeunes diplômés libanais estiment nécessaire une période de trois mois au moins pour décrocher leur premier emploi.

83 % des jeunes diplômés au Liban considèrent les occasions d'emploi dans le pays comme « faibles », contre 60 % dans les pays arabes qui partagent le même sentiment sur le marché du travail, selon une étude réalisée par le site Bayt.com, en partenariat avec l'agence d'études de marché YouGov.
Selon Bayt.com, cité par le Lebanon this Week de la Byblos Bank, seuls les étudiants tunisiens (avec 87 % des jeunes diplômés) et jordaniens (85 %) ont été plus nombreux que les Libanais à considérer les occasions d'emploi dans leurs pays comme « faibles » à la sortie de l'université.
Le Liban a ainsi enregistré le 3e taux le plus élevé des jeunes diplômés « pessimistes » quant à leurs chances de trouver un emploi parmi 13 pays de la région. En parallèle, 13 % des Libanais ont considéré les chances de trouver un emploi comme « modérées ».


Par ailleurs, 23 % des jeunes diplômés libanais estiment nécessaire une période de trois mois ou moins pour décrocher leur premier emploi. 16 % évaluent cette période à une durée entre trois et six mois, quand 17 % estiment avoir besoin de six mois à un an pour obtenir un premier poste. Enfin, 13 % des sondés estiment à plus d'un an le délai avant de décrocher un premier emploi.
En somme, seuls 5 % des Libanais pensent pouvoir pénétrer le marché du travail directement après l'obtention de leurs diplômes. Les moyens les plus communs pour trouver un emploi au Liban sont, toujours selon l'étude de Bayt.com, les sites de recherche en ligne, le réseau personnel : famille et amis, et les candidatures spontanées directement envoyées aux entreprises ciblées.


Pour les jeunes diplômés, le manque d'expérience professionnelle constitue la première entrave pour décrocher un emploi après l'obtention du diplôme, suivi du manque de débouchés économiques. Pour les jeunes diplômés, le premier défi à relever est d'acquérir les compétences pour réussir un entretien d'embauche, de mieux cibler la recherche d'emploi et d'élaborer la façon de postuler.
En ce qui concerne le premier salaire, 29 % des jeunes diplômés ont indiqué s'attendre à un revenu mensuel entre 751 et 1 000 dollars pour un premier emploi, suivi par 25 % qui s'attendent à être rétribués entre 1 001 et 1 500 dollars, et 6 % qui estiment la fourchette entre 1 500 et 2 000 dollars pour un premier emploi. 10 % des sondés estiment pouvoir obtenir un premier emploi rémunéré entre 2 001 et 3 000 dollars, tandis que 20 % pensent être rémunérés moins de 750 dollars par mois.


L'étude de Bayt.com a été menée auprès d'un échantillon représentatif de 1 586 adultes de 18 ans en Algérie, à Bahreïn, en Égypte, en Jordanie, au Koweït, au Liban, au Maroc, dans le sultanat d'Oman, au Qatar, en Arabie saoudite, en Syrie, en Tunisie et aux Émirats arabes unis. L'enquête a été réalisée entre le 26 mai et le 26 juin 2014 sur un échantillon de 115 sondés au Liban.

83 % des jeunes diplômés au Liban considèrent les occasions d'emploi dans le pays comme « faibles », contre 60 % dans les pays arabes qui partagent le même sentiment sur le marché du travail, selon une étude réalisée par le site Bayt.com, en partenariat avec l'agence d'études de marché YouGov.Selon Bayt.com, cité par le Lebanon this Week de la Byblos Bank, seuls les étudiants...

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