Ainsi donc, Michel Aoun a enfin dévoilé son plan « A+ » qu'il avait annoncé, quand des journalistes lui avaient demandé quel était son plan de rechange, son « plan B », dans le cas où il ne réussirait pas à se faire élire à la présidence de la République. Il l'avait dit : il n'a pas de plan B. Mais un plan « A+ ».
Et ce plan « A+ » n'est rien de moins qu'une modification du système politique libanais, par l'élection du président au suffrage universel, qui doit également aboutir à son élection, si ses calculs sont bons.
Ce plan « A+ », il ne l'a révélé que lorsque les horizons se sont bouchés, et qu'il a constaté que l'ouverture sur le courant du Futur de Saad Hariri ne donnait pas les frutis escomptés, quand Walid Joumblatt a commencé à parler, de Paris, de la nécessité d'un « candidat de compromis » et non pas de « candidat d'entente », quand le ton est monté à Bkerké et que le patriarche maronite a tacitement imputé au CPL la responsabilité de l'obstruction constitutionnelle, quand l'opinion a commencé à critiquer une mégalomanie qui empêche Michel Aoun d'imaginer que quelqu'un d'autre que lui soit élu président.
Quelles sont les chances d'aboutissement du plan A+ du général ? Nulles ? Un peu moins que nulles ? Plus que nulles ? Les paris sont ouverts. Les milieux proches du candidat à la présidentielle expliquent qu'il compte à présent demander à ses proches de se rendre auprès des instances de décision concernées, pour expliciter son initiative. Le général Aoun va tenter notamment de convaincre le patriarche maronite du bien-fondé de sa proposition.
(Lire aussi : Vaste rejet des idées de Michel Aoun dans les milieux du 14 Mars)
Selon un observateur, la proposition de Michel Aoun est de nature « préventive ». Le candidat à la présidentielle prend les devants sur un amendement constitutionnel inéluctable qui doit se produire dans l'esprit de ce qui se passe en Irak et la perspective de la transformation de ce pays, au meilleur des cas, en une confédération formée de trois provinces autonomes chiite, sunnite et kurde. Selon l'observateur en question, la contagion fédératrice a de grandes chances de s'étendre à d'autres pays de la région, comme la Jordanie et la Syrie, et peut-être aussi le Liban. Le positionnement de Michel Aoun aujourd'hui serait une anticipation rationnelle sur un développement inéluctable. En se faisant élire comme le candidat le plus fort, au sein de la composante chrétienne de la société libanaise, Michel Aoun serait en train de concilier fédéralisme communautaire avec démocratie parlementaire.
Toutefois, à en juger par les premières réactions, Le général Aoun aurait lancé son initiative sans consulter ses alliés du 8 Mars. Sinon, comment expliquer les réactions négatives à ce projet émanant du mouvement Amal , dont le chef, Nabih Berry, a répété qu'il ne veut pas entendre parler d'amendement constitutionnel, à cette étape de la vie nationale.
À ce sujet, on rappelle, dans les milieux du 14 Mars, qu'à la dernière rencontre de dialogue national à Baabda, Nabih Berry a tenu à démentir toute idée d'une nouvelle Constituante qui amenderait l'accord de Taëf et remplacerait la parité islamo-chrétienne par un Parlement divisé en trois tiers, chrétien, chiite et sunnite.
Ce rappel, les milieux hostiles à Michel Aoun le soulèvent, pour expliquer qu'il ne peut plus se servir de cet épouvantail pour effrayer l'opinion chrétienne, et user de ce réflexe de peur à l'appui de sa candidature.
Et tandis que les milieux aounistes, fascinés par le brio intellectuel de leur chef, pensent sérieusement que son projet mérite d'être examiné, dans les milieux du 14 Mars, on estime que ce projet va compliquer le dialogue déjà engagé avec le courant du Futur, et le déplacer vers des horizons nouveaux qui vont en compliquer l'aboutissement, au lieu de le faciliter.
Selon ces milieux, il n'est pas question, pour Saad Hariri, de remettre en question sur quel que point que ce soit, l'accord de Taëf, dont il réclame au contraire l'application intégrale. Et d'ajouter que ni les chrétiens du 14 Mars, ni Walid Joumblatt, ni Nabih Berry et ni Hassan Nasrallah, du moins pour le moment, ne semblent favorables à une modification de l'accord de Taëf.
On voit donc mal, dans les milieux cités, ce que Michel Aoun tente de faire en lançant son idée, et l'on pense généralement qu'il tente une sorte de diversion destinée à lui permettre de gagner du temps, tout en paraissant sérieusement chercher une issue à la crise.
De leur côté, les milieux aounistes estiment que le général a perdu espoir de gagner Saad Hariri à sa cause, et ne veut plus temporiser, qu'il veut parvenir à la présidence par d'autres moyens, qu'il faut désormais regarder au-delà des frontières du Liban et que le vent régional qui souffle sur l'Irak lui semble pour le moment favorable.
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Ce n’est pas parce qu’elle est toussotante dans ce Kottor-contrée, qu’il faut désespérer de la Sanité. Elle aura dorénavant tout le temps de ménager aux Sains libanais une pause bleue Méditerranée et leur masquer tout ce qui, autour d’eux, s’aigrit. Et de leur faire oublier ceux qui, 8 Malsains-orangés, les mauvaises questions posent et leur apportent des réponses pire encore, ce qui se révèle être hyper Malsain et cassent les pieds à ces Sains libanais sur les baskets desquels il n’est plus recommandé de marcher ! Sans compter ceux qui, "Malsains" donc, pêle -mêle harcèlent, insultent, lynchent et/ou moralisent. Et vont jusqu’à refuser la présomption d’innocence à ce Tâëf.... ou aux "sunnites" ! Ou se demandent qui c’est?, pour savoir s’il est fakihdiotement ou à la façon boSSfééér correct d’accorder leur sympathie ou leur répulsion à ce quelconque Sain. La liste de ces fâcheux n’est pas limitative. On y ajoutera pour faire bon poids ceux qui gonflent les Sains en leur répétant que ce groupement "8 chréti(e)n" n’a rien à voir, mais alors vraiment rien, mahééék, avec le National-Social en matière de droite extrême fascisante. Comme s’il était indispensable de ressasser cette même antienne, tant leurs comportements prêtent peu à confusion. Ou tant certains autres "Coinniques chréti(e)ns" ont honte, enfin, de leur prêter encore la main ! Oui, que tous les "Malsains" de ce patelin lâchent un peu ces Sains, ne serait-ce que durant Eïdérrabbb ou Ramadân.
14 h 58, le 02 juillet 2014