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Économie - Econerf

Bas les masques

Cher Hanna Gharib,
Merci de raviver le mouvement syndical libanais, trop longtemps anschlussé par des intérêts politiques séniles. Les milliers de fonctionnaires et d'enseignants bravant les considérations religieuses et politiques pour marcher main dans la main dans les rues de la capitale rappellent à beaucoup les années d'or de la revendication libanaise et celle d'une gauche d'antan qui a cédé, depuis, la place à un grand corps malade. Vous avez mis le doigt sur une plaie qui dérange et pour cause, elle oblige les responsables à essayer d'apprendre la détermination, la transparence et le courage (vaste programme...) pour trouver des solutions à des revendications justes.

Cher Ali Hassan Khalil,
Merci d'avoir entamé en si peu de temps un gros chantier au sein des finances publiques si peu saines. Votre poursuite de leur assainissement tenait presque du miracle. L'identification des soldes d'ouverture et de clôture gérée par une équipe chapeautée par votre directeur général Alain Biffani prouve que tout n'est pas perdu d'avance, que malgré les entourloupes des uns et des autres, votre équipe est à même de rectifier le tir, après cette initiative (absurde ?) de remettre les compteurs à 0 en 1993. Merci également de proposer un projet de budget pour 2014. Si l'espoir est maigre de le voir se concrétiser, la démarche reste pour le moins louable.

Cher Hanna Gharib,
Dommage pourtant. Dans vos discours, vous évitez de parler de ces dizaines de milliers de fonctionnaires inutiles et souvent fantômes qui alourdissent le déficit du Trésor et les couloirs glauques des administrations publiques le plus souvent stériles. Vous savez, comme tout bon citoyen, que c'est au moins la moitié de ces administrations qui devrait être vidangée. Vous savez que cette démarche permettra à l'État d'économiser des sommes faramineuses. Mais vous ne vous en prenez qu'aux organismes économiques et aux responsables politiques. Dénoncer, c'est bien, dénoncer une partie du problème, ça l'est moins. 121 %, sans échelonnement, avec une rétroactivité de deux ans dépècera le pays. Ce n'est pas aux citoyens de payer le prix, certes. Alors pourquoi ne pas demander aussi et surtout aux politiques de faire le tri dans ce fatras de népotisme fétide ?

Cher Ali Hassan Khalil,
Dommage pourtant. Vous faites partie d'un mouvement politique dont la réputation est loin d'être blanche comme neige ; les embrouilles de la CNSS n'étant que la partie émergée de l'iceberg. Vous brandissez depuis un certain temps l'argument (l'excuse ?) du manque de moyens pour financer la grille des salaires. Vous mettez en avant la nécessité de combattre une corruption galopante. Mais qu'avez-vous fait, concrètement, pour proposer les démarches devenues urgentes pour freiner une décrépitude étatique depuis longtemps institutionnalisée ? Qu'en est-il de dévoiler au grand jour, sans crainte aucune des retombées sur les législatives, les magouilles des uns et des autres à commencer par celles de votre courant politique ?
N'est-ce pas là un grand geste qui aiderait à lancer un chantier de transparence, un terme éculé qui n'émeut plus personne ? La TVA, la hausse des taxes, le grappillage sur certains biens... Qu'en est-il des véritables dossiers épineux ? Le port, l'aéroport, les pots-de-vin devenus monnaie courante dans tous les sens du terme...
Un propre examen de conscience est souvent une nécessité. Aujourd'hui plus que jamais. Pour tout le monde. Sans exception.

Cher Hanna Gharib,Merci de raviver le mouvement syndical libanais, trop longtemps anschlussé par des intérêts politiques séniles. Les milliers de fonctionnaires et d'enseignants bravant les considérations religieuses et politiques pour marcher main dans la main dans les rues de la capitale rappellent à beaucoup les années d'or de la revendication libanaise et celle d'une gauche d'antan qui...

commentaires (3)

LE DEFICIT BUDGETAIRE AU LIBAN ECONOMISONS $ 4.74 MILLIARDS DE DOLLARS PAR AN LA MAJEURE PARTIE DE L'ACTIVITE POLITIQUE AU LIBAN SE CONCENTRE, A L'HEURE ACTUELLE, A RECHERCHER D'OU LE GOUVERNEMENT PEUT FINANCER LA NOUVELLE ECHELLE DES SALAIRES QUI REPRESENTE UN PEU PLUS D'UN MILLIARDS DE DOLLARS PAR AN. Afin de rassurer nos édiles angoisses, et éviter le "bras de fer" entre responsables et syndicats, tel que décrit dans l'OLJ du 19/6/14, je publie dans le blog ci-dessous quelques suggestions qui nous permettraient a tous d'économiser plus de QUATRE FOIS CETTE SOMME, si seulement nos édiles daignaient consacrer le temps nécessaire pour les lire les évaluer, et agir en conséquence. Peut-on espérer qu'un tel rêve puisse se réaliser? http://reduire-le-deficit-budgetaire.blogspot.com/

George Sabat

14 h 11, le 20 juin 2014

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Commentaires (3)

  • LE DEFICIT BUDGETAIRE AU LIBAN ECONOMISONS $ 4.74 MILLIARDS DE DOLLARS PAR AN LA MAJEURE PARTIE DE L'ACTIVITE POLITIQUE AU LIBAN SE CONCENTRE, A L'HEURE ACTUELLE, A RECHERCHER D'OU LE GOUVERNEMENT PEUT FINANCER LA NOUVELLE ECHELLE DES SALAIRES QUI REPRESENTE UN PEU PLUS D'UN MILLIARDS DE DOLLARS PAR AN. Afin de rassurer nos édiles angoisses, et éviter le "bras de fer" entre responsables et syndicats, tel que décrit dans l'OLJ du 19/6/14, je publie dans le blog ci-dessous quelques suggestions qui nous permettraient a tous d'économiser plus de QUATRE FOIS CETTE SOMME, si seulement nos édiles daignaient consacrer le temps nécessaire pour les lire les évaluer, et agir en conséquence. Peut-on espérer qu'un tel rêve puisse se réaliser? http://reduire-le-deficit-budgetaire.blogspot.com/

    George Sabat

    14 h 11, le 20 juin 2014

  • Bravo mais vous prêchez dans le desert. Ali H. Khalil et consort s'en fichent éperdument de la gabegie dont ils sont en grande partie responsables. Maintenant ils comptent sur la manne pétrolière qui d'une part comblera les deficits et d'autre part ouvrira grandes les portes pour encore plus de boulimie, corruption et vol. Simplement dégoûtant et nauséeux.

    Tabet Karim

    09 h 20, le 20 juin 2014

  • Les mamelles de la vache ont tari. Trop de suceurs.

    Halim Abou Chacra

    05 h 31, le 20 juin 2014

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