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Liban

Raï à Capharnaüm et Nazareth : aux racines les plus profondes de l’Église

Le patriarche Raï conclura aujourd'hui son voyage pastoral en Terre sainte et sera de retour demain à Bkerké

Le patriarche Raï à Nazareth, patrie d’adoption de Jésus. Menahem Kahana/AFP

Le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, a poursuivi hier sa visite pastorale en Galilée, aux racines les plus profondes de l'Église, confirmant dans la foi les communautés maronites de cette région et leur exprimant la reconnaissance de tous pour leur présence et leur courageux témoignage.
Confusément d'abord, mais de plus en plus sûrement, la visite pastorale du patriarche en Israël est en train de revêtir au Liban une dimension que, dans la confusion du départ, on ne lui prêtait pas aussi pleinement.
C'est en effet un voyage profondément patriotique, au sens le plus noble du terme, que le chef de l'Église maronite effectue, en allant à la rencontre des communautés maronites et/ou libanaises qui vivent en Israël.

 

 

(Lire aussi : À Capharnaüm, Raï célèbre une messe pour les Libanais réfugiés en Israël)

 

Hier, il a rendu visite aux communautés de Saint-Jean-d'Acre, sur le littoral méditerranéen, et à Nazareth, haut lieu de l'histoire sainte, le village où la Vierge Marie a élevé l'enfant Jésus, et où ce dernier a atteint sa taille d'homme.
Ces lieux ne sont lointains que par leur connotation politique. Géographiquement, Saint-Jean-d'Acre n'est pas plus éloignée de Naqoura que ne l'est la ville de Tyr. Son paysage méditerranéen ressemble au nôtre comme deux gouttes d'eau, comme l'était d'ailleurs, la veille, celui de Capharnaüm, le village côtier où Jésus a guéri la belle-mère de saint Pierre.
En fait, la dimension pèlerinage du voyage patriarcal ne le cède en rien, non plus, à son côté pastoral. Le patriarche a conduit hier, jeudi de l'Ascension, et à quelques jours de la fête de la Visitation, une procession mariale du couvent des religieuses salésiennes jusqu'à l'église maronite de Nazareth.
À Saint-Jean-d'Acre, il a conclu une autre procession mariale dans l'une des plus vieilles églises maronites de Terre sainte, l'église Notre-Dame du Rosaire (Wardieh), qui date du XVIIe siècle.

 

(Repère : Les chrétiens de Terre sainte : communautés diverses dans une région troublée)


Ici et là, c'est l'ancienneté de la présence maronite en Galilée qui s'exprime, d'autant qu'une partie de cette Galilée, celle dite « des sept villages », a été arrachée au Liban après le partage de la Palestine, en 1948, par une résolution de l'ONU... comme en sont témoins, restés sur place mais dispersés, les habitants de Kfar Bar'am.


En parcourant la Galilée, le patriarche restitue aux chrétiens orientaux leur patrie spirituelle et les aide à se réapproprier mentalement un passé qui leur appartient autant, sinon plus, qu'aux musulmans de cette partie du monde, spoliés eux aussi de leurs droits, espérant contre toute espérance que cette tragédie aura un jour une fin, et que justice finira par leur être faite.
La visite pastorale du patriarche Raï en Israël s'achève aujourd'hui. Le chef de l'Église maronite est attendu à Beyrouth demain, samedi, venant de Amman.

 

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commentaires (1)

Heureux, les "bienheureux" Maronites ? C’est toujours un plaisir de l’être, tout de même. Surtout si ce bel état, n’est-ce pas, donne du sens certain à l’action qu’ils mènent. C’est, en effet, une pâle et fade période déterminante pour cette Maronifornie dont on ne connaît toujours pas les conséquences car, pour la first fois since ce Franc Mandat-là, on est face à un Batrak, un râïïî ; yîîîh ; lâchant la bride à des boSSfàRiens changementaux et réformés sectaires et fanatiques, dont leur principal objectif est une république essentiellement coinnique aux ordres d’un seul bigaradier en réalité orangé Pers(c)é ; ici bi(h) jabalnâh : Le Jabal Lébnéééne, ce tout Petit état membre des Nations-Unies ! Et c’est une des bases mêmes de tout ce charabia monté par ce râëéhhh-là. C’est 1 situation, fort malencontreuse, qui modifie les codes et les modalités de ce Pacte National-là mis en place en cet an 43. Ce courant d’air orangé Amer a réussi à être à toutes les sauces de ces mezzés locaux et y a eu 1 influence certaine, mais n’a jamais été comme actuellement, du fait du râëéééh sis Qannoûbîne ou Bkérkéhhh ; same ; presque le principal décideur dans le "réduit" chrétien ! C’est une situation très, très grave, et d’ailleurs on ne sait toujours pas la direction ni la voie que vont prendre ces fichus événements lors de cette prochaine présidentielle "chrétienne" ! Et c’est franchement épuisant, voire même inquiétant pour la multiplicité et la foultitude d’indigènes de ce patelin.

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

12 h 15, le 30 mai 2014

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Commentaires (1)

  • Heureux, les "bienheureux" Maronites ? C’est toujours un plaisir de l’être, tout de même. Surtout si ce bel état, n’est-ce pas, donne du sens certain à l’action qu’ils mènent. C’est, en effet, une pâle et fade période déterminante pour cette Maronifornie dont on ne connaît toujours pas les conséquences car, pour la first fois since ce Franc Mandat-là, on est face à un Batrak, un râïïî ; yîîîh ; lâchant la bride à des boSSfàRiens changementaux et réformés sectaires et fanatiques, dont leur principal objectif est une république essentiellement coinnique aux ordres d’un seul bigaradier en réalité orangé Pers(c)é ; ici bi(h) jabalnâh : Le Jabal Lébnéééne, ce tout Petit état membre des Nations-Unies ! Et c’est une des bases mêmes de tout ce charabia monté par ce râëéhhh-là. C’est 1 situation, fort malencontreuse, qui modifie les codes et les modalités de ce Pacte National-là mis en place en cet an 43. Ce courant d’air orangé Amer a réussi à être à toutes les sauces de ces mezzés locaux et y a eu 1 influence certaine, mais n’a jamais été comme actuellement, du fait du râëéééh sis Qannoûbîne ou Bkérkéhhh ; same ; presque le principal décideur dans le "réduit" chrétien ! C’est une situation très, très grave, et d’ailleurs on ne sait toujours pas la direction ni la voie que vont prendre ces fichus événements lors de cette prochaine présidentielle "chrétienne" ! Et c’est franchement épuisant, voire même inquiétant pour la multiplicité et la foultitude d’indigènes de ce patelin.

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    12 h 15, le 30 mai 2014

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