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Société - Éclairage

« Réfugiés », « migrants », « déplacés »... Quel terme employer pour parler des ressortissants syriens au Liban ?

Dans le contexte libanais, l’usage de ces termes a une incidence concrète, se traduisant par des statuts juridiques auxquels un certain nombre de droits et de protections est rattaché.

« Réfugiés », « migrants », « déplacés »... Quel terme employer pour parler des ressortissants syriens au Liban ?

Des réfugiés syriens au milieu des décombres calcinés du camp de Hamed el-Hassan, près de Zahlé, incendié le 22 avril 2024. Photo Mohammad Yassine/L'Orient-Le Jour

Depuis le meurtre de Pascal Sleiman, un cadre des Forces libanaises, le 7 avril, par un gang de criminels syriens, selon l’armée libanaise, la présence des Syriens au Liban refait la une de l'actualité, malgré la guerre qui sévit au Liban-Sud. Un sujet polémique qui ne s’en va jamais bien loin de l’agenda politique du gouvernement libanais depuis 2011, date du début de la guerre civile syrienne qui aurait contraint plus d’un Syrien sur deux à quitter son foyer d’après les estimations des agences des Nations unies. Un exil massif qui se serait traduit par celui d’au moins 1,5 million d’entre eux vers le Liban, selon le Haut-Commissariat pour les réfugiés de l’ONU (HCR).Sauf que ce terme de « réfugiés » est loin d’être l’unique vocable employé pour désigner l’ensemble des ressortissants syriens présents sur le sol libanais. Entourée d’un...
Depuis le meurtre de Pascal Sleiman, un cadre des Forces libanaises, le 7 avril, par un gang de criminels syriens, selon l’armée libanaise, la présence des Syriens au Liban refait la une de l'actualité, malgré la guerre qui sévit au Liban-Sud. Un sujet polémique qui ne s’en va jamais bien loin de l’agenda politique du gouvernement libanais depuis 2011, date du début de la guerre civile syrienne qui aurait contraint plus d’un Syrien sur deux à quitter son foyer d’après les estimations des agences des Nations unies. Un exil massif qui se serait traduit par celui d’au moins 1,5 million d’entre eux vers le Liban, selon le Haut-Commissariat pour les réfugiés de l’ONU (HCR).Sauf que ce terme de « réfugiés » est loin d’être l’unique vocable employé pour désigner l’ensemble des ressortissants syriens...
commentaires (4)

Il est aberrant et révoltant que ces Puissances occidentales laissent le Liban porter tout ce poids et insistent pour qu'ils restent sur notre territoire ! INCONCEVABLE !

Chucri Abboud

21 h 29, le 30 avril 2024

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Commentaires (4)

  • Il est aberrant et révoltant que ces Puissances occidentales laissent le Liban porter tout ce poids et insistent pour qu'ils restent sur notre territoire ! INCONCEVABLE !

    Chucri Abboud

    21 h 29, le 30 avril 2024

  • Que MM Macron et Shultz et Mme Van der Leyen les prennent. Ils seront très bien en Europe. You love them? Take them

    Moi

    16 h 08, le 30 avril 2024

  • ILS NE SONT PAS DES MIGRANTS. LES MIGRANTS MIGRENT A LA RECHERCHE DE MEILLEURS JOURS ECONOMIQUES. ILS NE SONT PAS DES DEPLACES. LES DEPLACES SE DEPLACENT A L,INTERIEUR DES FRONTIERES DE LEUR PAYS. ILS SONT DES REFUGIES QUI ONT FUI LEUR PAYS EN GUERRE CIVILE POUR Y RETOURNER QUAND LE SECURITE L,Y PERMIRA. OR PLUS DE LA MOITIE DE LA SYRIE EST SECURISEE AUJOURD,HUI. ILS DEVRAIENT Y RETOURNER A LEUR PATRIE.

    LA LIBRE EXPRESSION : LA PATRIE EST EN PERIL

    12 h 54, le 30 avril 2024

  • Merci

    Gros Gnon

    11 h 06, le 30 avril 2024

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