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Liban

La France n’a pas de candidat et n’oppose de veto contre personne

« La France n'a pas de candidat à l'élection présidentielle libanaise et ne s'ingère pas dans ce processus », a déclaré mardi le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, M. Romain Nadal, au cours du point de presse mardi.
« Ce processus relève de la seule souveraineté des Libanais. Un processus est lancé et il importe qu'il se poursuive et que les délais constitutionnels soient respectés. Nous souhaitons que les députés s'engagent pleinement en participant aux scrutins et que la démocratie libanaise fonctionne, pour que soit élu un candidat capable de faire face aux défis auxquels est confronté le pays », a poursuivi le porte-parole.
Un commentateur proche du Quai d'Orsay a indiqué à ce sujet que si Paris n'a pas de candidat à la présidence libanaise, elle n'impose non plus de veto contre personne. On constate dans ce cadre que plusieurs présidentiables libanais ont fait le voyage sur les bords de la Seine ces dernières semaines et que nombre d'entre eux ont rencontré plus ou moins discrètement M. Emmanuel Bone, conseiller du président François Hollande qui suit de près la situation au Liban et qui a effectué, comme on le sait, plus d'un déplacement à Beyrouth au cours des derniers mois pour y discuter avec de hauts responsables des développements dans le pays et dans la région avec en exergue l'échéance présidentielle. En insistant sur la position de la France et des amis du Liban dans le monde, à savoir qu'il faut tout faire pour éviter une vacance au niveau de la première magistrature de l'État par l'élection, dans les délais constitutionnels prévus, du « plus consensuel des candidats ».
Parmi les amis français du Liban, on laisse entendre qu'au sujet de la conjoncture libanaise, Paris et Washington sont sur la même longueur d'onde et que M. Bone est en contact permanent avec l'ambassadeur David Hale pour que les choses se passent bien, c'est-à-dire qu'un président libanais soit élu dans les prochains jours pour « relever les défis », comme l'a dit le porte-parole. Ces défis étant la situation socio-économique, les effets de la guerre en Syrie sur les plans sécuritaire et humanitaire et la nécessité d'assurer la continuité à Baabda pour que le pays, avec un gouvernement pleinement investi, prenne à bras le corps des problèmes de fond, dont l'urgente nécessité de faire adopter une nouvelle loi électorale pour les législatives prévues dans quelques mois.

« La France n'a pas de candidat à l'élection présidentielle libanaise et ne s'ingère pas dans ce processus », a déclaré mardi le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, M. Romain Nadal, au cours du point de presse mardi.« Ce processus relève de la seule souveraineté des Libanais. Un processus est lancé et il importe qu'il se poursuive et que les délais...
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