Le 4e Talent Show de l’USJ

Tatiana Sotiry (étudiante en psychologie), Stéphanie Sader (génie), Sarah Asmar, de l'École de traducteurs et d'interprètes de Beyrouth (ETIB), et Alain Andréa, étudiant en pharmacie, sont les heureux gagnants de l'édition 2014 du Talent Show organisé par l'Université Saint-Joseph.
Le Talent Show, qui se limitait aux étudiants de la faculté des lettres et des sciences humaines et de l'École de traducteurs et d'interprètes de Beyrouth, a rassemblé cette année, pour la première fois, des jeunes en provenance d'autres facultés de l'université. Vingt participants et participantes ont pris part à cet événement, animé par les étudiants Mario Haddad et Janine Badro. Le jury, composé de spécialistes dans divers domaines artistiques – théâtre, musique et danse –, était composé de Carlos Azar, Grace Achkar, Élie Barrak et Asadour Euredjian.
« J'encourage les jeunes Libanais à cultiver leurs talents. Au Liban, en général, le don que l'on peut avoir n'est pas toujours considéré comme l'élément constitutif d'une future carrière, mais envisagé plutôt comme un passe-temps. En tant que membre du jury, j'avais été impressionné l'année dernière par beaucoup d'étudiants qui, malgré le fait qu'ils vivent dans un pays où l'art n'est pas suffisamment soutenu, cherchent à enrichir leurs compétences », déclare Asadour Euredjian.

Chant, danse et instruments
Sarah Asmar, lauréate du prix de chant, affirme : « C'est la première fois que je monte sur scène. Ce fut un défi. Je remercie toutes les personnes qui m'ont encouragée à prendre part à ce projet. Je tiens également à mentionner que mes camarades méritaient eux aussi de remporter le prix, étant donné qu'ils ont des voix sublimes. » La catégorie chant était réservée à la musique occidentale et certains se sont fait seconder par des batteurs et des guitaristes.
La danse a été déclinée en deux volets : occidental et oriental. « Les Libanais ont tant de choses à partager. C'est dommage que notre pays n'encourage pas les jeunes à améliorer leur savoir-faire artistique », souligne Tatiana Sotiry, gagnante du prix de la danse.
La catégorie instruments comprenait le piano et la batterie. « C'est la première fois que je participe à un concours. J'attendais cette opportunité pour dévoiler mon don. Je tiens à remercier mon professeur au Conservatoire national de musique de Beyrouth, M. Robert Lamah, diplômé de la prestigieuse London Royal College of Music, pour son appui continu », confie Alain Andréa, lauréat du prix du piano.
« Le plus important, c'est la présence sur scène. Finalement, chapeau à tous ; parallèlement à leurs études qui demandent beaucoup de sérieux, ils se dévouent pleinement à des activités extracurriculaires », conclut Carlos Azar.