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Liban

Ils ont dit

- Cheikh Naïm Kassem, secrétaire général adjoint du Hezbollah, dans une déclaration : « La résistance n'est pas une proposition à débattre ou une idée à expérimenter. Il s'agit d'une constante du Liban, et il est donc évident que le droit à la résistance figure au cœur de la déclaration ministérielle et en soit l'un des préambules essentiels, »

- Marwan Hamadé, député du Chouf, à la Voix du Liban 100,5 : « Les regards sont tournés en direction de Paris. Tout est en suspens jusqu'au retour du président de la République (...) Dans l'intervalle, le Hezbollah se livre au chantage sur le temps tout comme il a exercé un chantage sur les mots vis-à-vis de la commission ministérielle et lancé une menace voilée au président. Mais la position du chef de l'État dans le discours de Kaslik va renforcer son aura, en particulier auprès de la communauté internationale. »

- Mgr Boulos Matar, archevêque maronite de Beyrouth, à la Voix du Liban 100,5 : « Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, souhaite que ce gouvernement remplisse sa mission pour ce qui est de l'élection d'un président de la République. Il considère que son rôle est limité et que sa durée de vie est de moins de trois mois. Par conséquent, il faudrait que la déclaration ministérielle soit réduite à sa plus simple expression et que les points en suspens soient laissés au prochain cabinet. Nous avons failli parvenir à un accord sur la déclaration. Je ne sais pas pourquoi les choses ont capoté au cours des dernières heures. »

- Farid el-Khazen, député du Kesrouan et membre du bloc du Changement et de la Réforme, à l'agence al-Markaziya : « C'est le droit du président Michel Sleiman, en tant que chef de l'État, d'exprimer les positions qu'il juge adéquates, et les autres parties ont aussi le droit de critiquer ces positions. Il s'agit d'un échange normal à l'ombre du système démocratique, d'autant plus qu'il entre dans le cadre de la liberté d'expression de façon civilisée et démocratique »

- Estéphan Doueihi, député de Zghorta (bloc Frangié), également à la Markaziya : « Nous ne sommes pas d'accord avec le président de la République pour considérer que le triptyque armée-peuple-résistance est de la langue de bois. Il est certain que le Hezbollah a raison de se défendre contre l'attaque menée contre lui. »

- Le PNL, dans un communiqué : « L'attaque condamnable du Hezbollah contre le président Sleiman ne vise pas uniquement la présidence de la République, mais aussi la République tout entière. On ne saurait y répliquer qu'en resserrant les rangs autour de la logique de l'État et de ses institutions, celles-ci étant la seule garantie pour tous les fils de la patrie, quelles que soient leurs appartenances confessionnelles, régionales et politiques. »

- Le général Jamil Sayyed, ancien directeur général de la Sûreté générale, dans un communiqué : « Les négociations maladroites qui ont accompagné la formation du nouveau gouvernement ont laissé chez le 14 Mars, et probablement aussi chez le chef de l'État, le sentiment erroné que le 8 Mars et ses alliés sont faibles et coincés à l'intérieur comme à l'extérieur, et qu'ils feraient tout pour que le cabinet soit mis sur pied. »

- L'ancien ministre Mohammad Abdelhamid Beydoun, à Radio-Orient : « Le Hezbollah veut que le gouvernement légitime ses armes et souhaite que le peuple libanais accepte l'idée que lui-même puisse porter des armes au même titre que l'armée. Il veut aussi qu'il ne soit pas possible de lui réclamer des comptes. Mais l'idée de la présence de deux armées dans le pays est impossible. Cela fait dix ans que l'État n'arrive pas à décoller dans ce pays parce que le Hezbollah insiste sur ce modèle. »

- Cheikh Naïm Kassem, secrétaire général adjoint du Hezbollah, dans une déclaration : « La résistance n'est pas une proposition à débattre ou une idée à expérimenter. Il s'agit d'une constante du Liban, et il est donc évident que le droit à la résistance figure au cœur de la déclaration ministérielle et en soit l'un des préambules essentiels, »
- Marwan Hamadé, député...
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Attention ! Le cheikh Naim Kassem menace : "La résistance n'est pas une proposition à débattre (sic) ou une idée à expérimenter. Il s'agit d'une "constante" du Liban". Mais qui a inventé et établi cette "constante" qui un jour désintègre l'Etat libanais et ses institutions, un autre envahit Beyrouth et la montagne y semant destruction et mort, un troisième pratique du terrorisme en Bulgarie, à Chypre, en Egypte, à Bahrein, enfin là où ça lui plaît dans le monde, un quatrième s'associe à un régime nazi voisin en une guerre et un génocide contre son peuple et attire au Liban, en réaction, le pire terrorisme et les pires malheurs du monde ? Réponse : l'arbitraire divin de sa Clémence cheikh Kassem et de ses pairs en Iran et au Liban. Libanais, à genoux et fermez-la !

Halim Abou Chacra

04 h 32, le 05 mars 2014

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Commentaires (1)

  • Attention ! Le cheikh Naim Kassem menace : "La résistance n'est pas une proposition à débattre (sic) ou une idée à expérimenter. Il s'agit d'une "constante" du Liban". Mais qui a inventé et établi cette "constante" qui un jour désintègre l'Etat libanais et ses institutions, un autre envahit Beyrouth et la montagne y semant destruction et mort, un troisième pratique du terrorisme en Bulgarie, à Chypre, en Egypte, à Bahrein, enfin là où ça lui plaît dans le monde, un quatrième s'associe à un régime nazi voisin en une guerre et un génocide contre son peuple et attire au Liban, en réaction, le pire terrorisme et les pires malheurs du monde ? Réponse : l'arbitraire divin de sa Clémence cheikh Kassem et de ses pairs en Iran et au Liban. Libanais, à genoux et fermez-la !

    Halim Abou Chacra

    04 h 32, le 05 mars 2014

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