Le président Michel Sleiman a présidé hier deux réunions, l'une consacrée au dossier de sécurité et la deuxième à celui des réfugiés syriens. Une occasion pour lui de saluer de nouveau le démantèlement, par l'armée, d'un réseau de terroristes et de mettre en même temps l'accent sur la gravité de la période que traverse le pays.
La réunion de sécurité s'est tenue en présence du Premier ministre démissionnaire, Nagib Mikati, des ministres démissionnaires de l'Intérieur, Marwan Charbel, et de la Justice, Chakib Cortbawi, de magistrats et de représentants des différents services de sécurité. Les personnes réunies ont passé en revue le processus engagé par l'armée pour démanteler les réseaux terroristes et les cellules qui préparaient des voitures piégées et des attentats-kamikaze, ainsi que les mesures judiciaires qui doivent les accompagner sur base des aveux et des informations qu'ils ont donnés.
Elles se sont également entendues pour maintenir un niveau élevé de coordination entre les services de sécurité pour traquer les criminels et les instigateurs des attaques terroristes.
À cette occasion, le président a mis l'accent sur la nécessité que les efforts de sécurité se poursuivent, avant de souligner « le sentiment de soulagement que les Libanais ont éprouvé après le démantèlement du réseau terroriste ». M. Sleiman a exprimé le souhait que « les dirigeants politiques réalisent la gravité de la période actuelle, des dangers de ce qui se trame contre le Liban et s'empressent de coopérer ensemble afin de former un nouveau gouvernement qui sera l'autorité de référence exécutive et politique pour le Liban et les Libanais ».
Plus tard, le ministre démissionnaire des Affaires sociales, Waël Abou Faour, a rejoint les personnes réunies qui ont débattu des mesures à prendre pour gérer le dossier des réfugiés syriens, d'autant que la crise en Syrie semble amenée à se poursuivre et que le flot de réfugiés se poursuit.
Liban
Sleiman appelle la classe politique à prendre conscience des dangers
OLJ / le 14 février 2014 à 00h00
Äâl la "classe politique" ! Yâ harâm, quelle "aucune" classe ?
10 h 45, le 14 février 2014