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Lifestyle - Une Libanaise à Paris

Première escale de Photomed à Monaco avant Beyrouth

Moustapha Solh, Serge Akl, Philippe Heullant, Tony el-Hage. Photo Samar Youssef

Parce que les 70 ans de l’indépendance du Liban le vaut bien, le festival Photomed qui met à l’honneur la photographie libanaise contemporaine a investi le très majestueux musée océanographique de Monaco à l’initiative de l’ambassade de France.
Il faut dire que pour la première fois, cette année, le festival est itinérant et va traverser la Méditerranée pour aller de l’autre côté de la rive, au Liban. Ce projet est une histoire d’hommes avant tout, « il n’aurait pas pu se réaliser sans la présence de nos amis libanais Serge Akl, directeur de l’Office du tourisme du Liban à Paris, et le photographe Tony el-Hage », me dit avec enthousiasme Philippe Heullant, cofondateur du festival. Tony el-Hage, commissaire de l’expression libanaise, fait la visite guidée, Moustapha Solh, consul honoraire du Liban à la principauté et fervent soutien de l’exposition, le suit au pas et manifeste un intérêt certain. Il est intrigué par la mise en scène de Joanna Andraos à l’intérieur du palais Linda Sursok ; pour Carla Moussa, fraîchement résidente monégasque : « Avec cette photo, on rentre dans le célèbre palais sans pouvoir en sortir »... Les commentaires se suivent aussi devant les photographies de Mazen Jannoun, qui a concentré son travail sur les côtes libanaises, du nord au sud, avec ce qu’elles ont de plus antinomiques quand la vie sociale libanaise s’organise au bord de la mer. Il y a aussi une exposition dans l’exposition avec Fouad Khoury. Avec son objectif de capteur de vie libanaise, il se révèle comme le père spirituel de cette jeune garde photographique libanaise. Dans The Checkpoint, on pourrait croire à une mise en scène : alors que toutes les femmes vont vers l’Est pour fuir la guerre, une seule, joliment vêtue, se dirige vers l’Ouest. Deux autres de ses photographies sont littéralement rescapées de guerre, l’eau « toxique » de Beyrouth ayant abîmé les bobines d’une semaine de son travail en temps de terreur... et voilà comment la petite histoire s’invite dans la grande histoire. Aujourd’hui, la jeune photographie libanaise s’octroie le droit à la singularité ; Lara Zankhoul nous entraîne dans une tasse des merveilles, Caroline Tabet, avec son approche très intellectuelle, travaille sur la destruction et la reconstruction, Tanya Traboulsi à moitié autrichienne célèbre avec une froide interprétation la solitude et l’intime.
« Avec le Liban, pour la première fois, on va exporter le festival et ses talents photographiques dans toute la Méditerranée ! » conclut Philippe Sérénon, un des fondateurs de Photomed. Avec cette itinérance, Photomed prend un nouvel élan, un parcours en dehors des murs des maisons des pêcheurs de Sanary-sur-Mer.
Parce que les 70 ans de l’indépendance du Liban le vaut bien, le festival Photomed qui met à l’honneur la photographie libanaise contemporaine a investi le très majestueux musée océanographique de Monaco à l’initiative de l’ambassade de France.Il faut dire que pour la première fois, cette année, le festival est itinérant et va traverser la Méditerranée pour aller de l’autre...

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