Le député Pharaon en compagnie du métropolite Audi. Photo Dalati et Nohra
« Depuis deux ans que ce gouvernement est en place, rien ne va plus ni au niveau sécuritaire, ni au niveau politique, ni au niveau économique, sans compter, bien sûr, la très imposante corruption qui gangrène les institutions de l’État. Tout cela s’est naturellement répercuté sur la vie des gens et sur la situation sociale, et a sapé la confiance des citoyens dans l’État, mais aussi dans les hommes politiques. »
Ce constat, c’est le député de Beyrouth Michel Pharaon qui l’a émis hier à l’issue d’un entretien avec le métropolite de Beyrouth, Mgr Élias Audi.
Évoquant l’« hérésie » que constituent le blocage, la paralysie et la politique intempestive du vide institutionnel, il a critiqué la partie qui bloque tout, justement, et qui propose ensuite de changer le système « en raison de la crise politique, alors que tout ce qui est demandé, c’est le respect de l’État et des institutions, a-t-il asséné. Toute proposition visant à la tenue d’un congrès fondateur qui dynamiterait le système actuel et la parité est un projet de guerre civile dont les conséquences seraient catastrophiques ».
Michel Pharaon a appelé au respect des échéances, « de toutes les échéances : gouvernementale et présidentielle, même si le premier dépend désormais du second, ce qui rend la tâche du Premier ministre désigné Tammam Salam bien plus ardue », a-t-il jugé.
Ce constat, c’est le député de Beyrouth Michel Pharaon qui l’a émis hier à l’issue d’un entretien avec le métropolite de Beyrouth, Mgr Élias Audi.
Évoquant l’« hérésie » que constituent le blocage, la paralysie et la politique intempestive du vide institutionnel, il a critiqué la partie qui bloque tout, justement, et qui propose ensuite de changer le système « en raison de la crise politique, alors que tout ce qui est demandé, c’est le respect de l’État et des institutions, a-t-il asséné. Toute proposition visant à la tenue d’un congrès fondateur qui dynamiterait le système actuel et la parité est un projet de guerre civile dont les conséquences seraient catastrophiques ».
Michel Pharaon a appelé au respect des échéances, « de toutes les échéances : gouvernementale et présidentielle, même si le premier dépend désormais du second, ce qui rend la tâche du Premier ministre désigné Tammam Salam bien plus ardue », a-t-il jugé.
« Depuis deux ans que ce gouvernement est en place, rien ne va plus ni au niveau sécuritaire, ni au niveau politique, ni au niveau économique, sans compter, bien sûr, la très imposante corruption qui gangrène les institutions de l’État. Tout cela s’est naturellement répercuté sur la vie des gens et sur la situation sociale, et a sapé la confiance des citoyens dans l’État, mais...
