Roueiss : Fatfat met le Hezbollah sur la piste de la filière syrienne

« Les services de renseignements syriens ont essayé, lorsqu’ils se trouvaient au Liban, et tentent toujours, depuis les événements de Denniyé, en passant par l’épisode de Nahr el-Bared placés sous le label des islamistes takfiri, de répandre un climat de terreur au Liban. »
C’est ce qu’a déclaré hier le député du courant du Futur, Ahmad Fatfat, qui commentait les résultats de l’enquête avec le chef d’al-Tawhid, cheikh Hachem Minkara, et son acolyte, cheikh Ahmad el-Gharib, dans l’affaire des attentats récents de Tripoli. À ce propos, le député a affirmé qu’« il est actuellement demandé à l’ensemble des forces politiques au Liban et du Hezbollah, plus précisément, de reconsidérer la lecture qu’ils font des événements et de plancher sérieusement sur les données de l’enquête afin de voir si les explosions qui se sont produites dans la banlieue sud à Roueiss présentent un lien quelconque avec celles de Tripoli ».
Et le député d’accuser frontalement le président Bachar el-Assad de « chercher à embraser la région tout entière afin de faire dévier l’attention de ce qui passe à l’intérieur de son pays ».