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Liban

Adwan : Loin de nous l’idée de défier l’autre camp

Les députés des blocs du Futur, des Forces libanaises et du Front de lutte nationale, ainsi que les députés chrétiens indépendants du 14 Mars ont tenu hier matin à la place de l’Étoile une ultime réunion de concertations à l’issue de laquelle ils ont tenu une conférence de presse pour annoncer officiellement l’accord qu’ils avaient conclu la veille au sujet d’un projet de loi électorale mixte (46 % des députés élus sur base de la proportionnelle au niveau de six grandes circonscriptions et 54 % élus au scrutin majoritaire dans 26 criconscriptions).
S’exprimant au nom des parlementaires réunis, le député Georges Adwan, membre du bloc des Forces libanaises, a d’abord retracé « le parcours long et ardu du débat sur la loi électorale, afin de préciser comment nous avons pu aboutir à l’accord présent ». Il est revenu sur le refus par le Futur et le PSP de la proportionnelle, « alors que les autres parties, notamment le Hezbollah et Amal, avaient insisté pour un mode entièrement proportionnel, lors des réunions de la sous-commission ad hoc ». « C’est dans ce cadre que nous avons abouti, après une recherche poussée, suivie de la proposition du président de la Chambre Nabih Berry, au débat sur un scrutin mixte », a déclaré M. Adwan. Et de préciser que « lors des réunions de Bkerké, et par souci de la représentation équitable de toutes les parties, nous avons convenu d’adopter la proposition du Rassemblement orthodoxe comme point de départ ». « Après que la proposition du président Berry sur le scrutin mixte eut été placée au cœur du débat, nous avons axé nos efforts sur l’amélioration de la représentation, sans écarter aucune composante de la société. »
Georges Adwan a insisté sur « le dosage de l’intérêt libanais de manière à servir le pays et toutes ses composantes ». « C’est à partir de là que nous avons pu aboutir à une formule mixte, basée sur la proposition du président Berry », a-t-il poursuivi, en affirmant que « la proposition finale (mise au point par les forces du 14 Mars et le PSP) ne vise aucunement à croiser le fer avec d’autres forces ». « Nous sommes soucieux des intérêts de la composante chiite, tout comme nous nous soucions des sunnites et des druzes dans toute loi élaborée. Loin de nous l’idée de défier une quelconque partie », a-t-il ajouté, précisant que « nous avons informé le Courant patriotique libre de tous les détails liés à l’accord, au fur et à mesure qu’il était élaboré ». « Il est temps, à partir de là, de faire preuve de solidarité », a-t-il souligné.
Déclarant enfin que « l’équilibre est fondamental pour aboutir à un terrain d’entente », M. Adwan a indiqué que le 14 Mars et le PSP allaient remettre au chef du législatif leur proposition de loi électorale, revêtue du caractère de double urgence. « Nous ne comptons pas prendre part à une séance parlementaire qui pourrait accentuer les divisions, a affirmé en outre le député FL. Les Libanais doivent savoir que nous avons fait ce qu’il faut pour aboutir à un accord et nous attendons que l’autre camp nous tende la main. » Il a appelé dans ce cadre les autres parties à « faire des sacrifices, comme nous en avons fait, afin de prouver que nous pouvons, sans tutelle, élaborer une nouvelle loi ».
S’agissant des Kataëb, qui ont émis des réserves au sujet de la proposition mise au point par le 14 Mars et le PSP, Georges Adwan a déclaré que « les concertations se poursuivront avec les Kataëb, dont la place naturelle est parmi nous ».
Les députés des blocs du Futur, des Forces libanaises et du Front de lutte nationale, ainsi que les députés chrétiens indépendants du 14 Mars ont tenu hier matin à la place de l’Étoile une ultime réunion de concertations à l’issue de laquelle ils ont tenu une conférence de presse pour annoncer officiellement l’accord qu’ils avaient conclu la veille au sujet d’un projet de loi...
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