Intitulé « I Smart Program », ce projet doit venir en aide aux associations locales syriennes à travers de formations visant entre autres l’amélioration de l’usage des médias sociaux comme Twitter et Facebook dont le poids est jugé considérable. Celles-ci ont une durée de 3 mois où théorie et pratique sont à l’ordre du jour. Après une formation d’apprentissage méthodique, il y a un tout un suivi destiné à s’assurer que les bases de cette formation ont été bien assimilées. Firas Bakkour, responsable des programmes concernant la Syrie au sein d’Ijma3, a déclaré vouloir renforcer les capacités des associations tout en se basant sur les médias communautaires.
Le second plan consiste, quant à lui, à encourager et aider les hommes d’affaires syriens au Liban à poursuivre leurs investissements. « Arabia ICT » contribuerait donc à promouvoir l’image des Syriens au Liban et à faciliter les prises en charges des réfugiés syriens.
Jalal Faouaz, président de l’association de l’informatique, a suggéré « une coopération des associations civiles de l’informatique des deux pays ». Une proposition saluée par l’homme d’affaires et président du groupe Haykal, Abdulsalam Haykal, qui a affirmé que « le secteur des affaires n’était pas habitué à une crise semblable à celle que connaît la Syrie aujourd’hui ».
Pour clore la conférence, les participants se sont mis d’accord pour créer un comité d’orientation des associations civiles libanaises et syriennes afin d’établir une feuille de route commune pour que le projet puisse avoir une dimension réelle.