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Cinema- - Focus

Un week-end de stars

Antoine de Caunes vs...

Si le samedi les Libanais n’avaient d’yeux au début de la soirée que pour trois couples, Naya et Abdo, Nada et Assadour ainsi que Rosarita et Asslag, qui concourraient pour le titre de meilleurs danseurs et danseuses dans Dancing with the Stars, les Frenchies eux aussi avaient, vendredi soir, le regard braqué vers Amour, Camille redouble et autres nominés aux Césars. Encore une cérémonie ennuyeuse et redondante avec un Antoine de Caunes (qu’il m’en excuse) qui patauge et des discours qui traînent en longueur, les Français n’ayant pas le même système qu’aux Oscars : cette musique – cette année sur l’air de Jaws – qui fait taire les longues « discourailles ». Heureusement pour eux qu’ils ont ce diable de Jamel qui, avec son esprit et sa légèreté, sauve les meubles, et Kevin Costner comme invité. La classe totale.
Le vrai couronnement du week-end venait d’Outre-Atlantique aux premières lueurs de l’aube. La 85e cérémonie des Oscars toujours en paillettes et strass. Sur un air de glamour, de beaux mecs en Gucci, Armani ou Tom Ford et des femmes en Prada, Élie Saab ou Miu Miu, et sur des airs de musiques immortelles (l’orchestre était spécialement bon pour cette édition) Seth McFarlane, alias Ted (pour ceux qui ont vu ce film dans les salles beyrouthines), orchestrait tout ce beau monde en bon maître de cérémonie. S’il y avait de belles surprises comme la Première dame en duplex de la Maison-Blanche qui, conjointement avec Jack Nicholson du Dolby Theater de LA, a annoncé le nom du meilleur film, ou encore la présence de cette belle vieille dame du nom d’Emmanuelle Riva au timbre de voix toujours aussi jeune côtoyant la très jeune Quvenzhané Wallis, d’autres surprises étaient par contre plus fâcheuses et soulevaient certaines interrogations : comment un film comme Argo peut-il avoir le prix du meilleur film alors même que son réalisateur n’était pas nommé ? Comment un metteur en scène comme Ang Lee peut-il être couronné alors que tout son film (Life of Pi) est sur écran vert et en effets visuels ;
c’est dire que nous entrons dans une nouvelle ère. Enfin comment un acteur comme Tommy Lee Jones, qui a offert une très belle performance, n’a pas reçu l’Oscar du meilleur second rôle ? Est-ce parce que Quentin Trantino, qui n’est pas à sa première œuvre géniale, est rentré dans le « système » de Weinstein le Punisher ? Et comment Jennifer Lawrence, une actrice au talent louable, certes, a pu voler la vedette à une magnifique Emmanuelle Riva ? Enfin tous ces questionnements n’ont pas terni cette soirée qui demeure une grande fête.
En effet, on retiendra d’autres belles images comme celle de la nouvelle voix du nom d’Adèle avec une autre qui n’a pas pris une ride : celle de Shirley Bassey. Toutes les deux au service de sa Majesté et d’un film qui a traversé les générations. Magnifique cérémonie qui nous donne envie de rêver.

C.K.
Si le samedi les Libanais n’avaient d’yeux au début de la soirée que pour trois couples, Naya et Abdo, Nada et Assadour ainsi que Rosarita et Asslag, qui concourraient pour le titre de meilleurs danseurs et danseuses dans Dancing with the Stars, les Frenchies eux aussi avaient, vendredi soir, le regard braqué vers Amour, Camille redouble et autres nominés aux Césars. Encore une...

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