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Cinema- - À l’affiche

Cérémonies et solennités

Le week-end a été festif et les trophées distribués. De bons moments qui ont clôturé cette année 2012 cinématographique en beauté. Le 013 peut commencer tranquillement avec des espoirs de nouveaux films et de nouvelles distributions.

Channing Tatum et Rooney Mara, une génération nouvelle d’acteurs talentueux.

Side Effects,
de Steven Soderbergh

Avec Jude Law, Rooney Mara et Catherine Zeta Jones.

Quelques jours après la libération de son mari, emprisonné durant quatre ans pour délit d’initié, Emily commence à sombrer peu à peu dans une forme de dépression. Elle va jusqu’à percuter exprès sa voiture contre un mur. Repêchée à l’hôpital par Jonathan Banks, un talentueux psychiatre, elle est prise en main par ce dernier qui lui prescrit un médicament pour régulariser son humeur. Mais le médicament a sur Emily des effets secondaires terribles qui vont l’amener à commettre l’irréparable. Est-elle coupable ou est-ce le médecin qui a fait preuve d’incompétence en lui prescrivant le médicament ? Dans cette course à la responsabilité où le psychiatre a tout à perdre – renommée, famille et carrière –, les mondes psychiatrique et pharmaceutique sont sur la sellette.
Steven Soderbergh signe un thriller psychologique rappelant le maître du suspense Hitchcock et plus tard Brian de Palma avec une Rooney Mara semblable à Carrie/Sissi Spacek avec certes plus de modernité. Les quatre interprètes portent bien le sujet, effectuant des performances convaincantes. L’ambiance est d’autant plus lourde que la grisaille de l’image, évoquant les hôpitaux, règne, glaciale et froide sans musique. Seuls les plans et la photo parviennent à retenir le spectateur en haleine et à entretenir le suspense. Dommage que ce scénario intéressant traîne en longueur et ait une finale un peu série B. Mais n’empêche que le film se laisse voir avec beaucoup d’intérêt. En effet, cela fait longtemps que le cinéma ne nous a pas offert de pareilles intrigues.

Planète Abraj/City Complex Tripoli, Cinemacity, Empire Dunes/Galaxy, Espace, Grand Cinemas ABC Achrafieh, Dbayeh/Concorde/Saïda Mall, Cinemall

Après mai,
d’Olivier Assayas

Avec Clément Métayer
et Lola Creton.

« Sequel » de L’Eau froide, ou simple retour au passé, L’Après-mai d’Olivier Assayas se présente comme une autobiographie du cinéaste. Mais c’est également et surtout un bon portrait de sa génération et une ode à la jeunesse.
C’est par un mouvement dynamique de la caméra qu’Assayas embarque le spectateur dès le début du film dans les manifs des étudiants, les collages d’affiches, les tracts et les bastonnades. Dès les premières images donc, on est vite introduit dans ce milieu de la jeunesse où tout n’est pas toujours au beau fixe. Paris 1971. Mai 68 a déjà balayé les rues de la capitale. Gilles et ses copains et copines fuient une charge de CRS, se vengent par la suite et doivent fuir le pays. Les lycéens sont très politisés, tout comme leurs aînés de 68. Il y a comme une ébullition et une liberté à tous les niveaux, tant intellectuelle que sexuelle. Le décor chez Assayas est bien installé. Il ne laisse rien au hasard (vinyles, peintures, musiques et toutes disciplines confondues, sans oublier les affiches, les fanzines ou les séries télévisées de Maigret).
Les étudiants vont sur les routes : de l’Italie à Londres, toute la jeunesse se rejoint en un seul grand mouvement migratoire, mais les routes se séparent et chacun va essayer de trouver sa voie. Tout le monde pivote autour de Gilles, personnage central du film, sorte d’alter ego d’Assayas. Les acteurs inconnus, sauf Lola Creton, offrent des prestations convaincantes qui nous rappellent avec nostalgie non seulement un après mai français, mais une jeunesse internationale anxieuse et habitée.

Métropolis Empire Sofil
Side Effects,de Steven SoderberghAvec Jude Law, Rooney Mara et Catherine Zeta Jones.Quelques jours après la libération de son mari, emprisonné durant quatre ans pour délit d’initié, Emily commence à sombrer peu à peu dans une forme de dépression. Elle va jusqu’à percuter exprès sa voiture contre un mur. Repêchée à l’hôpital par Jonathan Banks, un talentueux psychiatre, elle...

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