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Économie - Crise

La zone euro et le FMI vont examiner les résultats du rachat de la dette grecque

Athènes a demandé 1,29 milliard d’euros supplémentaires.
Athènes a demandé hier 1,29 milliard d’euros supplémentaires à la zone euro et au FMI, qui se consulteront aujourd’hui à Bruxelles, pour pouvoir finaliser comme ses créanciers l’exigent la délicate opération de rachat de dette en cours.
La Grèce s’est déclarée mercredi prête à racheter en totalité 31,9 milliards d’euros de sa propre dette à ses prêteurs, au prix moyen de 33,8 % de la valeur faciale des obligations, soit un volume supérieur aux objectifs fixés par la zone euro et le FMI, mais pour un prix légèrement supérieur aussi.
Ces chiffres proviennent des résultats de l’appel d’offres lancé il y a un peu plus d’une semaine par l’agence de gestion de la dette publique grecque (PDMA) auprès des banques et fonds détenteurs d’obligations souveraines grecques, dans l’objectif de réduire d’au moins 20 milliards la dette abyssale du pays, j et de pouvoir ainsi reprendre le cours suspendu depuis le printemps du financement vital du pays par l’UE et le FMI.
« La République hellénique a prévenu ses créanciers officiels que, sous réserve d’une condition prévoyant notamment une augmentation de 1,29 milliard d’euros d’un montant des obligations du Fonds de secours européen mises à disposition » (...), elle « prévoit d’accepter » les offres faites par les détenteurs d’obligations à hauteur de 31,9 milliards d’euros, indique un communiqué de la PDMA diffusé mercredi, après l’expiration mardi de son appel d’offres.
Ceci porterait à 11,29 milliards d’euros le coût total de l’opération de rachat de dette pour le Fonds de secours européen FESF, qui avait prévu au départ de la financer à hauteur de 10 milliards d’euros.
Les ministres des Finances de la zone euro se réunissent ce matin à Bruxelles pour examiner le résultat du rachat de dette, considéré comme un préalable, surtout par le FMI, à la reprise de la perfusion financière du pays à sec. De leur évaluation dépend le versement attendu au pays de 34,4 milliards d’euros de prêts gelés depuis juin.
En cas de refus européen, la Grèce pourrait devoir financer elle-même cette rallonge, soit en ponctionnant sur les prêts UE-FMI, soit en émettant des bons du Trésor, spéculaient mercredi les médias grecs.
La question doit occuper dès mercredi après-midi les hauts responsables du Trésor et des Finances de la zone euro réunis à Bruxelles.
Mais d’ores et déjà les commentaires en provenance de la zone euro étaient encourageants.
« Nous pensons que la décision sur le déboursement pourra être prise demain comme prévu », a indiqué à Bruxelles un porte-parole du commissaire chargé des Affaires économiques Olli Rehn, Simon O’Connor.
À Paris, le ministre des Finances Pierre Moscovici a également indiqué à l’AFP qu’il avait « bon espoir » que la zone euro débloque l’aide jeudi.
« Les résultats sont satisfaisants », « on est sur les rails et dans les clous de ce que nous avions prévu », a-t-il dit.
« Apparemment, cela s’est très bien déroulé », a renchéri à Berlin la porte-parole du ministère des Finances Marianne Kothé.
« Si l’État accepte toutes les offres (...), la livraison des titres du FESF aux détenteurs des obligations concernées par Athènes est attendue le 18 décembre », a indiqué la PDMA hier.
L’opération de rachat avait été convenue fin novembre entre la Grèce et ses bailleurs de fonds pour aider à son désendettement, avec d’autres mesures déjà annoncées comme une réduction des taux d’intérêt des prêts consentis et un rallongement des échéances pour leur remboursement.
En contrepartie, la Grèce a adopté un nouveau train de mesures de rigueur et de redressement, la quatrième de la sévère cure d’austérité qui lui est administrée depuis 2010, et se prépare à adopter une réforme fiscale accroissant lourdement la charge des ménages.

(Source : AFP)
Athènes a demandé hier 1,29 milliard d’euros supplémentaires à la zone euro et au FMI, qui se consulteront aujourd’hui à Bruxelles, pour pouvoir finaliser comme ses créanciers l’exigent la délicate opération de rachat de dette en cours.La Grèce s’est déclarée mercredi prête à racheter en totalité 31,9 milliards d’euros de sa propre dette à ses prêteurs, au...
commentaires (3)

La Grèce doit être aidée par tous les moyens afin de pouvoir la maintenir dans la Zone Euro, à défaut de quoi ce sera d'office le Retour des "Colonels" de Triste mémoire ou de la Guerre Civile !

Antoine-Serge KARAMAOUN

05 h 17, le 13 décembre 2012

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Commentaires (3)

  • La Grèce doit être aidée par tous les moyens afin de pouvoir la maintenir dans la Zone Euro, à défaut de quoi ce sera d'office le Retour des "Colonels" de Triste mémoire ou de la Guerre Civile !

    Antoine-Serge KARAMAOUN

    05 h 17, le 13 décembre 2012

  • Entre temps ils font plonger le pays, chaque jour qui passe, un peu plus dans l'abysse financier... créé par leurs soins... Pour information, les gisements de Gaz et de Pétrole dans la mer Egée et la mer Ionienne sont colossaux... en plus que la Grèce a trois gisements D'OR promettants et des dizaines de gisements énormes de minéraux... Les dettes du pays sont très minimes en comparaison de ses richesses en hydrocarbures et en OR et minéraux... On comprend, hein ? l'intérêt de faire agenouiller le pays... pour le contrôler complètement avec ses ressources ! LE COMPLOT FINANCIER DU SIÈCLE !!!

    SAKR LEBNAN

    03 h 01, le 13 décembre 2012

  • C'est çà..examinez,examinez...faites les "génereux" bande d'hypocrites...vampires....cette somme ne représente même pas le montant de "l'amende"infligée à HSBC pour blanchiment d'argent sale...même pas...mais ne vous inquiétez pas,les peuples de la terre sont en train de se réveiller...et un jour,bande d'assassins des peuples,vous finirez comme Crassus!

    GEDEON Christian

    20 h 35, le 12 décembre 2012

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