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Liban

Le PSP réclame, à son tour, la rupture des relations avec la Syrie et l’expulsion de l’ambassadeur Ali Abdel Karim Ali

Le sit-in d’hier, une réparation morale pour la mémoire de Samir Kassir. Photo Ibrahim Tawil

Le Parti socialiste progressiste de Walid Joumblatt s’est joint hier à la campagne du 14 Mars réclamant la rupture des relations diplomatiques avec le régime syrien et l’expulsion du Liban de l’ambassadeur syrien Ali Abdel Karim Ali. Il a organisé une manifestation à cet effet, place Samir Kassir, dans le centre-ville, en présence du secrétaire général du PSP, Zafer Nasser, et du secrétaire de l’organisation des jeunes du parti, Ayman Kamaleddine.
Dans un communiqué publié à cette occasion, le PSP a commencé par condamner les massacres de civils qui marquent la répression du régime syrien, et notamment le dernier en date qui s’est produit à Daraya.
« Nous demandons à l’État libanais de prendre les mesures diplomatiques nécessaires à l’encontre de l’ambassadeur syrien, qui est le représentant du régime de la mort au Liban », affirme ensuite le communiqué.
En troisième lieu, le PSP a réclamé « que soient amenés devant la justice les officiers syriens impliqués dans l’affaire Michel Samaha, et que les résultats de l’enquête soient communiqués à la Ligue arabe et aux Nations unies ».
Enfin, le communiqué du PSP a demandé que « des mesures d’urgence soient prises pour arrêter les massacres ».
Le communiqué avait été publié à l’issue d’une manifestation de l’organisation de la jeunesse du PSP, au cours de laquelle des slogans virulents contre le régime syrien et son ambassadeur au Liban avaient été scandés.
« Les Libanais doivent aux enfants de Syrie l’expulsion de l’ambassadeur syrien », « Pas de place au Liban pour l’ambassadeur d’un régime de tueurs et de criminels », proclamaient notamment des pancartes brandies par les manifestants. « Deux peuples contre un seul régime », disaient d’autres panneaux.
Des dizaines de militaires et d’agents de la brigade antiémeute des FSI ont encadré les manifestants, mais ils n’ont pas eu à intervenir.

La malveillance syrienne au Liban
Dans une harangue, le secrétaire général de l’organisation des jeunes du PSP, Ayman Kamaleddine, a stigmatisé « la déficience de la communauté internationale et son refus d’assumer la responsabilité de protéger le peuple syrien ».
Pour M. Kamaleddine, le souci de défendre la Syrie contre la répression du régime du président Bachar el-Assad est également motivé par le souci de mettre le Liban à l’abri de la malveillance que ce régime nourrit à son égard, comme le démontrent amplement l’affaire Samaha, ainsi que des propos tenus récemment par l’ancien ambassadeur de Syrie en Irak.
« Il est du devoir de chaque Arabe de se tenir aux côtés du peuple syrien », a encore dit le jeune responsable , qui a réclamé l’abrogation du traité de fraternité qui lie le Liban à la Syrie depuis 1991.
« Pas de fraternité, ni de coopération, ni de coordination avec un régime qui assassine son peuple. La fraternité, la coopération et la coordination se feront avec la Syrie démocratique et libre en train de naître », a encore dit Kamaleddine.
À l’issue de la manifestation, des gerbes ont été déposées par les responsables du PSP sur la tombe de Rafic Hariri.
Le Parti socialiste progressiste de Walid Joumblatt s’est joint hier à la campagne du 14 Mars réclamant la rupture des relations diplomatiques avec le régime syrien et l’expulsion du Liban de l’ambassadeur syrien Ali Abdel Karim Ali. Il a organisé une manifestation à cet effet, place Samir Kassir, dans le centre-ville, en présence du secrétaire général du PSP, Zafer Nasser, et du...
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