Le chef de la diplomatie, Adnane Mansour, a exposé à M. Mikati les résultats de sa visite au Qatar, au Sérail, hier. Photo Dalati et Nohra
L’avertissement adressé par des pays du Golfe à leurs ressortissants, à qui ils ont demandé de ne pas se rendre au Liban ou de le quitter, a indisposé les autorités libanaises qui y ont vu une initiative injustifiée et qui se sont mobilisées pour lancer une offensive diplomatique pour convaincre ces pays à revenir sur leurs décisions.
Le chef du gouvernement, Najib Mikati, et les ministres des Affaires étrangères, Adnane Mansour, et du Tourisme, Fadi Abboud, ont multiplié hier les contacts pour s’enquérir des motifs de cette démarche et pour expliquer à leurs interlocuteurs que les incidents des derniers jours restent sous contrôle et ne doivent pas les inquiéter.
Le problème est que l’avertissement lancé samedi par Bahreïn a eu un effet boule de neige. Le Qatar et les Émirats arabes unis ont suivi au cours du week-end, et hier, c’était au tour du Koweït de demander à ses ressortissants d’éviter les voyages au Liban. Selon l’agence KUNA, le Koweït a également demandé à ses ressortissants présents au Liban de quitter immédiatement le pays ou de prendre contact avec l’ambassade en cas de pépins.
Face à ce nouveau développement, Adnane Mansour a appelé son homologue
koweïtien, cheikh Sabah Khaled Hamad Sabah, qui lui a expliqué que son pays révisera sa position « dès que les motifs de son adoption disparaîtront », à savoir les incidents de sécurité qui secouent certaines régions libanaises. M. Mansour, qui a mis l’accent sur l’attachement du Liban aux relations bilatérales, a en outre reçu un appel téléphonique du secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil el-
Arabi, qui a « mis les capacités de la Ligue à la disposition du Liban, dans l’espoir d’un rétablissement de la sécurité et de la paix dans le pays ».
De source diplomatique citée par l’agence locale al-Markaziya, on indique que le Liban s’efforce d’expliquer aux pays du Golfe en particulier la réalité de la situation dans le pays et d’insister sur le fait que les touristes n’y encourent aucun risque.
Sleiman sur la brèche
Selon la source, la mobilisation diplomatique libanaise s’est exprimée par une coordination étroite entre le président Michel Sleiman et le chef de la diplomatie qui a convoqué pour aujourd’hui les ambassadeurs du Qatar, des Émirats arabes unis et du Koweït afin de s’enquérir des motifs des avertissements que leurs pays ont adressés à leurs compatriotes.
Dans la même perspective, le ministre du Tourisme s’apprête à effectuer une tournée auprès des pays arabes la semaine prochaine, notamment au Qatar et aux Émirats arabes unis, pour leur expliquer dans le détail la situation au Liban, la position des autorités et les mesures prises pour consolider la sécurité.
C’est ce que M. Abboud a annoncé après un entretien avec l’ambassadeur d’Arabie saoudite, Awad el-Assiri, expliquant que ces deux pays n’ont pas de ministres du Tourisme, mais des Conseils nationaux pour le développement du tourisme.
Il s’est félicité de ce que l’ambassadeur d’Arabie lui a expliqué que son pays n’est pas concerné par les avertissements d’autres pays du Golfe, en affirmant avoir assuré devant son hôte qu’il n’y a pas à craindre pour les touristes au Liban et que ce qui s’est passé à Beyrouth « peut être considéré comme un différend personnel plus que des incidents liés aux événements du Liban-Nord ».
À son tour, M. Assiri s’est dit confiant dans la situation au Liban, précisant que les explications du ministre l’ont tranquillisé. Il a exprimé le souhait d’un rétablissement du calme dans le pays et d’une consolidation de la paix civile. « Il importe au roi d’Arabie que le Liban reste stable et que la sécurité y représente toujours une ligne rouge », a ajouté le diplomate. « Ce sont ses ennemis qui se réjouissent de ce qui s’y passe et non pas ses amis », a encore dit M. Assiri qui s’est ensuite rendu auprès du Premier ministre, Najib Mikati.
Le chef du gouvernement lui a expliqué à son tour que les mesures qui avaient été prises à Tripoli et au Akkar par les services judiciaires et de sécurité ont contribué à atténuer la tension dans ces deux régions. « Toutes les données, a-t-il insisté, montrent que les incidents ont pu être circonscrits grâce à la sagesse de toutes les parties et aux mesures rapides prises par le gouvernement. »
M. Mikati a également affirmé que son gouvernement « se soucie autant de la sécurité des ressortissants arabes que de celle des Libanais et s’efforce de garantir leur confort ».
À la question de savoir si Riyad compte retirer ses ressortissants du Liban, M. Assiri a répondu : « Nous prendrons cette décision si nous sentons que nos compatriotes sont en danger. Pour le moment, nous suivons de près l’évolution de la situation dans le pays », indiquant qu’il sera reçu aujourd’hui par le président Sleiman. « Nous souhaitons que rien ne se passe au Liban parce que la saison touristique est sur le point de commencer et que les Saoudiens le considèrent comme leur deuxième pays », a poursuivi le diplomate qui a exprimé l’espoir d’une « intensification des efforts pour assurer la sécurité des touristes ».
M. Mikati s’est en outre entretenu avec le chef de la diplomatie, qui lui a exposé les résultats de sa visite au Qatar où il avait débattu avec les responsables de l’émirat de l’avertissement qu’ils ont adressé à leurs compatriotes. M. Mansour a expliqué que cette décision n’est pas illimitée, avant de démentir les informations selon lesquelles le Qatar compte rapatrier des Libanais.
Le chef du gouvernement, Najib Mikati, et les ministres des Affaires étrangères, Adnane Mansour, et du Tourisme, Fadi Abboud, ont multiplié hier les contacts pour s’enquérir des motifs de cette démarche et pour expliquer à leurs interlocuteurs que les incidents des derniers jours restent sous contrôle et ne doivent pas les inquiéter.
Le problème est que l’avertissement lancé samedi par Bahreïn a eu un effet boule de neige. Le Qatar et les Émirats arabes unis ont suivi au cours du week-end, et hier, c’était au tour du Koweït de demander à ses ressortissants d’éviter les voyages au Liban. Selon l’agence KUNA, le Koweït a également demandé à ses ressortissants présents au Liban de quitter immédiatement le pays ou de prendre contact avec l’ambassade en cas de pépins.
Face à ce nouveau développement, Adnane Mansour a appelé son homologue
koweïtien, cheikh Sabah Khaled Hamad Sabah, qui lui a expliqué que son pays révisera sa position « dès que les motifs de son adoption disparaîtront », à savoir les incidents de sécurité qui secouent certaines régions libanaises. M. Mansour, qui a mis l’accent sur l’attachement du Liban aux relations bilatérales, a en outre reçu un appel téléphonique du secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil el-
Arabi, qui a « mis les capacités de la Ligue à la disposition du Liban, dans l’espoir d’un rétablissement de la sécurité et de la paix dans le pays ».
De source diplomatique citée par l’agence locale al-Markaziya, on indique que le Liban s’efforce d’expliquer aux pays du Golfe en particulier la réalité de la situation dans le pays et d’insister sur le fait que les touristes n’y encourent aucun risque.
Sleiman sur la brèche
Selon la source, la mobilisation diplomatique libanaise s’est exprimée par une coordination étroite entre le président Michel Sleiman et le chef de la diplomatie qui a convoqué pour aujourd’hui les ambassadeurs du Qatar, des Émirats arabes unis et du Koweït afin de s’enquérir des motifs des avertissements que leurs pays ont adressés à leurs compatriotes.
Dans la même perspective, le ministre du Tourisme s’apprête à effectuer une tournée auprès des pays arabes la semaine prochaine, notamment au Qatar et aux Émirats arabes unis, pour leur expliquer dans le détail la situation au Liban, la position des autorités et les mesures prises pour consolider la sécurité.
C’est ce que M. Abboud a annoncé après un entretien avec l’ambassadeur d’Arabie saoudite, Awad el-Assiri, expliquant que ces deux pays n’ont pas de ministres du Tourisme, mais des Conseils nationaux pour le développement du tourisme.
Il s’est félicité de ce que l’ambassadeur d’Arabie lui a expliqué que son pays n’est pas concerné par les avertissements d’autres pays du Golfe, en affirmant avoir assuré devant son hôte qu’il n’y a pas à craindre pour les touristes au Liban et que ce qui s’est passé à Beyrouth « peut être considéré comme un différend personnel plus que des incidents liés aux événements du Liban-Nord ».
À son tour, M. Assiri s’est dit confiant dans la situation au Liban, précisant que les explications du ministre l’ont tranquillisé. Il a exprimé le souhait d’un rétablissement du calme dans le pays et d’une consolidation de la paix civile. « Il importe au roi d’Arabie que le Liban reste stable et que la sécurité y représente toujours une ligne rouge », a ajouté le diplomate. « Ce sont ses ennemis qui se réjouissent de ce qui s’y passe et non pas ses amis », a encore dit M. Assiri qui s’est ensuite rendu auprès du Premier ministre, Najib Mikati.
Le chef du gouvernement lui a expliqué à son tour que les mesures qui avaient été prises à Tripoli et au Akkar par les services judiciaires et de sécurité ont contribué à atténuer la tension dans ces deux régions. « Toutes les données, a-t-il insisté, montrent que les incidents ont pu être circonscrits grâce à la sagesse de toutes les parties et aux mesures rapides prises par le gouvernement. »
M. Mikati a également affirmé que son gouvernement « se soucie autant de la sécurité des ressortissants arabes que de celle des Libanais et s’efforce de garantir leur confort ».
À la question de savoir si Riyad compte retirer ses ressortissants du Liban, M. Assiri a répondu : « Nous prendrons cette décision si nous sentons que nos compatriotes sont en danger. Pour le moment, nous suivons de près l’évolution de la situation dans le pays », indiquant qu’il sera reçu aujourd’hui par le président Sleiman. « Nous souhaitons que rien ne se passe au Liban parce que la saison touristique est sur le point de commencer et que les Saoudiens le considèrent comme leur deuxième pays », a poursuivi le diplomate qui a exprimé l’espoir d’une « intensification des efforts pour assurer la sécurité des touristes ».
M. Mikati s’est en outre entretenu avec le chef de la diplomatie, qui lui a exposé les résultats de sa visite au Qatar où il avait débattu avec les responsables de l’émirat de l’avertissement qu’ils ont adressé à leurs compatriotes. M. Mansour a expliqué que cette décision n’est pas illimitée, avant de démentir les informations selon lesquelles le Qatar compte rapatrier des Libanais.
L’avertissement adressé par des pays du Golfe à leurs ressortissants, à qui ils ont demandé de ne pas se rendre au Liban ou de le quitter, a indisposé les autorités libanaises qui y ont vu une initiative injustifiée et qui se sont mobilisées pour lancer une offensive diplomatique pour convaincre ces pays à revenir sur leurs décisions.Le chef du gouvernement, Najib Mikati, et les...
Walla Harâm ! Il est vraiment dangereux, et ce si l'idée viendrait à certains libanais de stigmatiser à chaque coup ces pays Arabes du golfe, de ne pas avoir ainsi ne fut-ce même qu’une petite pensée pour tous ces travailleurs immigrés libanais qui gagnent leur vie et nourrissent ainsi leurs familles restantes Ici ou à l’étranger dans le Golfe ! Il fait bien ce gouvernement en préservant ces frères Arabes du golfe et leurs bienfaits découlant de leur séjour au Liban, car on préservera de la sorte le sort et l’avenir de toute cette Masse de travailleurs immigrés libanais et leur Labeur chez leurs frères Arabes du Golfe !
05 h 33, le 22 mai 2012