« Nous appelons à un dialogue sur l’intégralité du dossier, c’est-à-dire toutes les armes réparties sur l’ensemble du territoire libanais et qui échappent à l’autorité de l’État, en violation flagrante de l’accord de Taëf. Ces armes sont une menace chronique à la paix civile au Liban, comme en témoignent les événements des dernières années, à commencer par ceux du 7 mai 2008, de Bourj Abi-Haidar et de Mar Mikhaïl. Avec tout le respect que nous devons au président Berry, dont nous ne doutons pas de la bonne foi, il est illogique et inacceptable de transformer le seul dossier non appliqué du dialogue national, à savoir les armes, en un dialogue sur Tripoli », a expliqué M. Hariri.
« Tripoli n’a pas besoin d’un dialogue, mais d’une décision. Tripoli, comme Beyrouth et d’autres villes, a besoin d’être débarrassée des armes qui y pullulent. Tripoli a besoin que l’on cesse l’armement et le financement de groupuscules de mercenaires affiliés à certains partis politiques ; que l’on cesse d’utiliser certains services de l’État pour assurer les objectifs du régime syrien au Liban. Cette décision est du ressort de l’État, que nous soutenons pleinement dès qu’il s’agit de protéger Tripoli et tout le Liban de la discorde et de la guerre civile », a conclu le chef du courant du Futur.