Sarah Bou Ajram est la coordinatrice de l’unité. De par son expérience personnelle en lien avec la société civile, elle connaît les limites du travail social. « Les ONG, la société civile et les ministères tentent, chacun de son côté, de trouver des solutions aux mêmes problèmes sociaux. Notre projet cherche surtout à unifier leurs efforts respectifs dans le but d’en optimiser les résultats et de minimiser les frictions et les gaspillages. » D’où l’idée d’organiser des tables rondes lors de la foire. Celles-ci rassembleront, autour d’un ministre ou de son délégué, une trentaine de représentants des publics concernés par les thèmes de l’éducation, l’environnement, la santé ou les affaires sociales, ainsi que des étudiants intéressés par ces sujets.
À la foire, les organisations seront classées par catégorie : éducation, humanitaire, environnement, citoyenneté et consolidation de la paix, et une dernière catégorie regroupant des ONG qui s’occupent de différentes causes telles que la sécurité routière ou le transport. Sur son stand, chaque ONG pourra promouvoir son projet, sensibiliser les étudiants à la cause qu’elle défend et recruter des volontaires. Quelques-unes prévoient des activités d’orientation, de divertissement ou une vente de produits pour une petite collecte de fonds.
800 étudiants ont été attirés par l’édition de l’année passée, soit 10 % des étudiants de la LAU. Ils se sont investis dans des activités et des stages ou se sont portés volontaires dans des projets de bénévolat. Ce qu’ils en tirent, c’est, outre un certain bien-être moral, quelques contacts bien ancrés, un atout à ajouter au CV et une attestation ou un brevet.
Sahar CHARARA
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