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Cinema- - Entre parenthèses

Deux mille douze, ce long fleuve tranquille ?

Alors que toutes les théories, tous les grimoires et tous les scénarios s’acharnent à brosser des tableaux sombres pour 2012, l’humanité entière ne parvient cependant pas à définir exactement l’anathème, le châtiment, le purgatoire qui l’attendent. C’est pourquoi tant de films, depuis des années, s’évertuent à esquisser un croquis de ce que pourrait être la fin du monde, redoublant d’originalité et d’imaginaire.
Cela pourrait être une météorite qui frapperait la planète Terre entraînant une grande vague comme dans Deep Impact (1998) de Mimi Ledder. Même scénario pour Armageddon et son astéroïde, produit également en 1998 par Michael Bay. Ces deux catastrophes reprises par une autre en 2004 mais due cette fois au réchauffement climatique avec The Day After Tomorrow de Roland Emmerich. Ou par ce Fusion (2003) où John Amiel imagine que le champ magnétique de la terre s’effondre et où elle cesse de tourner sur elle-même ? Ou même encore Une guerre des mondes où Spielberg envisage en 2005 une invasion d’extraterrestres ?
Que dire aussi de ce bien nommé 2012 où Roland Emmerich (toujours lui !) reprend la prophétie des Mayas, l’une des plus fascinantes civilisations que la terre ait portées et de leur calendrier qui prend fin en 2012... et notre monde aussi. Depuis, les astrologues l’ont confirmé, les numérologues l’ont prédit, les géophysiciens trouvent également cela plausible, et même les experts scientifiques gouvernementaux finissent par arriver à cette terrifiante conclusion. Les plaques tectoniques se mettront à glisser, provoquant de multiples séismes. En 2012, nous saurons tous si elle est vraie. Mais en attendant les grandes catastrophes, regardons de plus près. Ce qui se passe dans le monde n’est pas très joyeux. L’homme trucide son frère, saccage la nature et rejoue à l’infini Sodome et Gomorrhe. Et si la fin du monde n’était finalement que cela ? Si l’humanité n’arrivait plus à jouer la mélodie du bonheur et que cette vie sur terre n’était plus ce long fleuve tranquille ? Il serait encore temps de déjouer les astres, si funestes qu’ils soient...
Alors que toutes les théories, tous les grimoires et tous les scénarios s’acharnent à brosser des tableaux sombres pour 2012, l’humanité entière ne parvient cependant pas à définir exactement l’anathème, le châtiment, le purgatoire qui l’attendent. C’est pourquoi tant de films, depuis des années, s’évertuent à esquisser un croquis de ce que pourrait être la fin...

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