Par ailleurs, le communiqué évoque la situation « scandaleuse et comique » qui prévaut au sein du gouvernement, « de par l’embarras et les frictions qui se multiplient entre ses différentes composantes et qui se reflètent sur l’image du pays en sapant l’espoir des Libanais. Ce n’est pas un gouvernement, c’est l’addition de plusieurs gouvernements contrôlés par le parti des armes qui a contribué, de par sa politique milicienne, à dynamiter le prestige des institutions, de toutes les institutions », écrit le texte, qui cite comme « dernier exemple » en date « le scandale du sabotage de la centrale électrique de Zahrani : la plus grande preuve de la suprématie de la mentalité milicienne et de la logique des cantons dans cette région ».
Outre le Hezbollah, le CdF s’est également déchaîné contre les ministres Nicolas Sehnaoui et Charbel Nahas, accusant ce dernier de s’être « autoprocalmé juge des juges, qui ordonne d’emprisonner ou de licencier tel ou tel fonctionnaire, à l’instar de son collègue des Télécoms », dénonçant la « recrudescence des souffrances et des plaintes » des usagers du téléphone mobile et d’Internet, « aux antipodes évidemment des promesses du ministre ».
Et c’est dans la dernière partie du communiqué que les députés haririens se sont arrêtés sur le discours de la Achoura du mardi de Hassan Nasrallah « qui a promis de renforcer les entraînements militaires, son armement et sa disposition à combattre à l’heure où une très large frange de Libanais a peur et où la région bouillonne ». Ils ont accusé le secrétaire général du Hezbollah de prendre « très à la légère l’intelligence des gens et l’avenir du pays », refusant toute légalité et toute légitimité aux armes non étatiques.
Tout à fait d'accord avec toi Christian, et je ne me réjouis de rien du tout, au contraire je trouve tout ça lamentable. Quant à Michèle, oui tu as raison, elle est attendrissante (rires). Non mais c'est vrai en plus.
14 h 56, le 09 décembre 2011