La 41e conférence de la Société des neurosciences : le Liban de la découverte et des jeunes chercheurs

À travers sa conférence annuelle, la Society for Neuroscience est devenue la plateforme la plus importante dans ce domaine, permettant aux spécialistes du monde entier de présenter les résultats de leurs nouvelles recherches, d’échanger idées et théories, et de s’informer ainsi des développements en cours. Les participants peuvent discuter et coopérer avec leurs collègues professionnels par le biais de moult formats : conférences, colloques, séminaires, ateliers, films, etc. Pour sa quarante et unième édition, la semaine dernière à Washington, ils étaient environ 35 000 (venus des quatre coins du globe) à se côtoyer et à se presser d’une salle à l’autre de l’immense Convention Center qui accueillait ces retrouvailles de haut niveau. Une quinzaine de Libanais, tous installés et travaillant hors de leur pays d’origine, ont participé à cette grand-messe d’une néoscience multidisciplinaire de l’étude du système nerveux.
Le terme de « neurosciences » apparaît à la fin des années 1960 pour désigner la branche des sciences biologiques qui s’intéresse à l’étude du système nerveux, en faisant appel à la fois aux sciences biologiques, médicales, psychologiques, chimiques, informatiques et mathématiques, génétiques, moléculaires, évolutionnaires, cognitifs, tout particulièrement via les travaux utilisant l’imagerie cérébrale.