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Cinema- - Impression sur image ou images impressionnantes

« Carrie au bal du diable », de Brian de Palma

Carrie, alias Sissy Spaceck, à la prom... (DR)

Ce qui devait être une superbe soirée de promotion, avec beaux jeunes gens en « tux » et jeunes filles en robes longues, va se terminer par un gala d’hémoglobine et de massacres. Car si Carrie (Sissy Spaceck) est au début du film une adorable prom girl timide et timorée, elle va, au fur et à mesure de l’action, se transformer en une tueuse possédée par un diable.
Première adaptation à l’écran d’un livre de Stephen King, Carrie au bal du diable est signé Brian de Palma, qui rend justice au maître de l’horreur en livrant une œuvre authentique à l’ouvrage.
De Palma fait de Carrie le modèle de la solitude de l’adolescence. Tantôt nimbée de lumière, tantôt habitée par des forces obscures, la jeune fille fait de l’équilibrisme entre deux univers.
Brian de Palma n’a jamais caché son admiration pour Alfred Hitchcock et c’est la scène de la douche qui rend subtilement hommage au maître du suspense. Tandis que la scène de la finale est une scène anthologique de l’horreur à son summum. Là aussi, Brian de Palma manipule le spectateur en lui offrant à voir la vision de deux univers différents. D’abord la joie de Carrie qui se prépare à monter sur le podium, contrebalancée par le complot qui se fomente sous les planches. Le tout magnifié par un excellent split-screen (division de l’écran ou en deux, ou en quatre), à la mode à cette époque.

Ce qui devait être une superbe soirée de promotion, avec beaux jeunes gens en « tux » et jeunes filles en robes longues, va se terminer par un gala d’hémoglobine et de massacres. Car si Carrie (Sissy Spaceck) est au début du film une adorable prom girl timide et timorée, elle va, au fur et à mesure de l’action, se transformer en une tueuse possédée par un diable. Première...

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