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Culture - Cimaises

Lamia Haddad décompose et recompose la réalité

Dans son exposition intitulée « Atome de vie », qui se déroule à la galerie Pièce unique, Lamia Haddad joue avec les formes existantes en les décomposant puis les réinventant dans l’univers transparent de l’aquarelle.

Le portrait, base du travail de l’artiste. (Michel Sayegh)

Le portrait et la figure humaine semblent au cœur de la recherche de Lamia Haddad. L’artiste a choisi de reconstituer les visages d’amis retrouvés sur les réseaux sociaux, pour la plupart féminins, sous forme de fragments. Ces visages très réalistes, souriants et charismatiques, dominés par leur regard, sont un assemblage d’une mosaïque d’ « atomes », comme elle les décrit, qui n’acquièrent leur signification que lorsque l’œuvre est vue dans sa totalité. Cette manière de représenter les visages rappelle la « pixellisation » des images de l’artiste hyperréaliste Chuck Close. La décomposition-recomposition voulue par Haddad met en valeur le rôle de la matière, de la couleur et du médium artistique dans la constitution de l’image. Les couleurs semblent très contrastées, comme dans un négatif de photo. Le souci de l’esthétisme ne se détache pas des œuvres de l’artiste, vu l’intérêt qu’elle porte pour la matière et la dimension sensible de l’œuvre.
D’autres aquarelles correspondent à des représentations de sculptures personnelles de Haddad. Ces représentations sont aussi sous formes de fragments rassemblés. La résurrection de la matière rigide d’une sculpture dans l’univers liquide de l’aquarelle semble une expérience très intéressante, spécialement pour l’artiste qui a l’opportunité de ressentir et de percevoir son objet dans une nouvelle perspective, comme si le médium artistique crée une réalité propre à lui. C’est sa façon de dissoudre son objet pour le recréer, avec des lignes et des couleurs qui lui donnent un certain dynamisme et du mouvement, mais aussi une nouvelle âme.
Ces aquarelles sont accompagnées de quelques sculptures en polystyrène et bandes plâtrées. À travers ces sculptures, on distingue une répétition de silhouettes, mais aussi de vide et de plein, de la présence et de l’absence.

Hiba MERHI
Le portrait et la figure humaine semblent au cœur de la recherche de Lamia Haddad. L’artiste a choisi de reconstituer les visages d’amis retrouvés sur les réseaux sociaux, pour la plupart féminins, sous forme de fragments. Ces visages très réalistes, souriants et charismatiques, dominés par leur regard, sont un assemblage d’une mosaïque d’ « atomes », comme elle les décrit,...

commentaires (4)

merci makateuri!!! ;))) un chef de fil du nom de Lamia ... :))) ENFIN .... une nana :))))

lamia h bedard

16 h 19, le 15 août 2011

Tous les commentaires

Commentaires (4)

  • merci makateuri!!! ;))) un chef de fil du nom de Lamia ... :))) ENFIN .... une nana :))))

    lamia h bedard

    16 h 19, le 15 août 2011

  • L'auteur de cet article, Mira, est exceptionrelle; elle a bien compris ce nouveau genre; et elle l'a bien expliqué. Lamia, la creatrice de ce genre tout a fait original, est confortablement le Chef de ce nouveau style qui va vite se repandre et se ramifier pour devenir le style de notre siècle. Courage et bon voyage

    Maquateuri Kowerny

    10 h 30, le 14 août 2011

  • Merci pour le beau compliment Alexandre !!! tu es bien alex le fils de Manou ;)))))))))))))

    bedard lamia

    12 h 23, le 13 août 2011

  • Le tableau selectionne dans l'article est representatif du genie de l'artiste. Une exposition d'une fraicheur exceptionnelle. Merci pour l'aqua!

    Alexandre Mikhail

    05 h 32, le 13 août 2011

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