Le fonds pour la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) et plusieurs autres missions des Nations unies ont organisé une cérémonie, le 20 juillet dernier, à Tripoli. Celle-ci visait à lancer des plans stratégiques pour l’amélioration de la culture des légumes et de l’huile d’olive dans la région du Akkar, ainsi qu’à décerner des certificats aux acteurs locaux qui ont pris part à l’élaboration de ces plans.
Cette démarche visant à l’amélioration de la production locale et des infrastructures à disposition des agriculteurs s’inscrit dans le cadre du Programme des Nations unies pour « la prévention des conflits et le maintien de la paix » au Liban-Nord. Le lancement de ces plans dans la plaine, dans la région de Dreib et dans certaines banlieues de Tripoli est symbolique : le 7 juillet dernier, le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon avait annoncé dans son rapport mondial annuel sur les OMD que des progrès sensibles avaient été effectués, mais que les populations les plus défavorisées étaient laissées à l’écart de ces efforts de développement, empêchant la pleine réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement à l’horizon 2015. Ces derniers, au nombre de huit et adoptés en 2000 par les Nations unies, visent, entre autres, à réduire la pauvreté, l’illettrisme et à promouvoir l’égalité des genres ainsi qu’un mode écologique et soutenable de développement.
Six agences des Nations unies ont donc décidé d’utiliser l’instrument économique, et plus précisément le levier de l’agriculture, afin de réduire les tensions inter et intracommunautaires ainsi que les sources de conflit sous-jascentes dans la région du Akkar. Des responsables locaux et des représentants de la société civile ont donc pris part à un programme leur permettant de rencontrer les agriculteurs et différents acteurs pour recenser leurs besoins, lister les points forts de la région – dont 90 % des terres sont arables – et les infrastructures dont le secteur agricole dispose à ce jour. Une fois les informations récoltées, ils ont pu les analyser et élaborer des plans afin d’améliorer la culture des légumes dans la plaine et celle de l’huile d’olive dans la région de Dreib. Le Programme des Nations unies pour le développement, dont les actions secondent l’Organisation internationale du travail et le ministère de l’Agriculture, a ensuite décidé de créer des centres qui proposeraient différents services utiles aux agriculteurs locaux : des laboratoires, des pépinières pour les plants et les graines... Ces centres pourraient, à moyen terme, constituer des centres névralgiques pour le secteur et rassembler ainsi le monde agricole au-delà des différences communautaires.
Sur le long terme, un dynamisme du secteur agricole dans la région pourrait avoir des effets bénéfiques sur l’emploi et l’économie en général : ce dynamisme, entraînant une multiplication des échanges et des contacts, pourrait aider à la consolidation de la paix dans la région du Akkar.
L’objectif de pacification et d’apaisement de la région ne se fera pas cependant au détriment de l’environnement : l’amélioration de la production de l’huile d’olive et de légumes devra répondre à des exigences écologiques. Le processus industriel d’extraction de l’huile d’olive devra ainsi être soumis à certaines normes de pollution et les déchets de fabrication pourront, par exemple, être réutilisés pour fertiliser d’autres terres agricoles.
Ces plans stratégiques seront opérationnels en février 2012 et mis en place d’ici là par des acteurs des Nations unies et par certains des acteurs locaux, qui continueront à se rencontrer. Tous espèrent également des actions du ministère de l’Agriculture afin que la coopération soit encore plus prospère.
Cette démarche visant à l’amélioration de la production locale et des infrastructures à disposition des agriculteurs s’inscrit dans le cadre du Programme des Nations unies pour « la prévention des conflits et le maintien de la paix » au Liban-Nord. Le lancement de ces plans dans la plaine, dans la région de Dreib et dans certaines banlieues de Tripoli est symbolique : le 7 juillet dernier, le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon avait annoncé dans son rapport mondial annuel sur les OMD que des progrès sensibles avaient été effectués, mais que les populations les plus défavorisées étaient laissées à l’écart de ces efforts de développement, empêchant la pleine réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement à l’horizon 2015. Ces derniers, au nombre de huit et adoptés en 2000 par les Nations unies, visent, entre autres, à réduire la pauvreté, l’illettrisme et à promouvoir l’égalité des genres ainsi qu’un mode écologique et soutenable de développement.
Six agences des Nations unies ont donc décidé d’utiliser l’instrument économique, et plus précisément le levier de l’agriculture, afin de réduire les tensions inter et intracommunautaires ainsi que les sources de conflit sous-jascentes dans la région du Akkar. Des responsables locaux et des représentants de la société civile ont donc pris part à un programme leur permettant de rencontrer les agriculteurs et différents acteurs pour recenser leurs besoins, lister les points forts de la région – dont 90 % des terres sont arables – et les infrastructures dont le secteur agricole dispose à ce jour. Une fois les informations récoltées, ils ont pu les analyser et élaborer des plans afin d’améliorer la culture des légumes dans la plaine et celle de l’huile d’olive dans la région de Dreib. Le Programme des Nations unies pour le développement, dont les actions secondent l’Organisation internationale du travail et le ministère de l’Agriculture, a ensuite décidé de créer des centres qui proposeraient différents services utiles aux agriculteurs locaux : des laboratoires, des pépinières pour les plants et les graines... Ces centres pourraient, à moyen terme, constituer des centres névralgiques pour le secteur et rassembler ainsi le monde agricole au-delà des différences communautaires.
Sur le long terme, un dynamisme du secteur agricole dans la région pourrait avoir des effets bénéfiques sur l’emploi et l’économie en général : ce dynamisme, entraînant une multiplication des échanges et des contacts, pourrait aider à la consolidation de la paix dans la région du Akkar.
L’objectif de pacification et d’apaisement de la région ne se fera pas cependant au détriment de l’environnement : l’amélioration de la production de l’huile d’olive et de légumes devra répondre à des exigences écologiques. Le processus industriel d’extraction de l’huile d’olive devra ainsi être soumis à certaines normes de pollution et les déchets de fabrication pourront, par exemple, être réutilisés pour fertiliser d’autres terres agricoles.
Ces plans stratégiques seront opérationnels en février 2012 et mis en place d’ici là par des acteurs des Nations unies et par certains des acteurs locaux, qui continueront à se rencontrer. Tous espèrent également des actions du ministère de l’Agriculture afin que la coopération soit encore plus prospère.
Le fonds pour la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) et plusieurs autres missions des Nations unies ont organisé une cérémonie, le 20 juillet dernier, à Tripoli. Celle-ci visait à lancer des plans stratégiques pour l’amélioration de la culture des légumes et de l’huile d’olive dans la région du Akkar, ainsi qu’à décerner des certificats aux...
