Rechercher
Rechercher

Liban

« Nous n’agirons pas de la même manière que le 8 Mars », souligne le leader des FL

Pour le chef du parti des Forces libanaises Samir Geagea, « le problème c’est que l’autre camp n’a plus honte de rien » et que les principales forces qui contrôlent le gouvernement ne sont autres que « la Syrie et le Hezbollah ».
Ces propos de Samir Geagea ont été prononcés lors de la cérémonie organisée par Radio Liban Libre pour le 33e anniversaire de sa fondation. « J’ai entendu cinq ou six personnes dire que l’autre camp n’avait rien à voir avec le président de la République Michel Sleiman et le Premier ministre Nagib Mikati, j’ai entendu quatre ou cinq autres déclarations dans lesquelles il est dit que l’autre camp est démocrate et que si le 14 Mars veut être dans l’opposition, celle-ci se doit d’être constructive. »
« Que veut-on dire par constructive, s’est interrogé sur ce plan M. Geagea. Doit-on faire comme ce que l’autre partie a fait le 23 janvier 2007 (lorsque le 8 Mars a coupé plusieurs axes routiers) ? Ou bien faut-il s’asseoir dans le centre-ville, cerner le Sérail et paralyser la vie pendant un an et demi ? »  Le leader des FL a ajouté à l’adresse du ministre de l’Information Walid Daouk, présent à la réception, que l’opposition « ne sera pas constructive de cette façon-là, mais bel et bien démocratique et réellement constructive ».
« Nous ferons tout ce qui est nécessaire pour que le travail puisse se poursuivre dans le pays, indépendamment de nos opinions politiques », a-t-il souligné.

 « Un arbre de quinine ne peut pas donner des pommes... »
Répondant « à ceux qui se demandent pourquoi le 14 Mars ne donne pas une période de grâce au gouvernement en attendant la publication de la déclaration ministérielle », M. Geagea a indiqué que « celui qui a en face de lui un arbre de quinine peut-il s’attendre à ce que ce même arbre donne des pommes » ?
« Les principales parties qui sont dans le gouvernement, avec tout le respect que je dois à certaines d’entre elles et au Premier ministre, représentent la Syrie, d’une part, et le Hezbollah, d’autre part », a-t-il relevé.
Évoquant les récents propos du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, concernant le Tribunal spécial pour le Liban, Samir Geagea s’est demandé si cette instance n’était autre qu’un « moulin à vent d’où rentre et sort celui qui le désire, à n’importe quel moment ». Et à l’adresse du Hezbollah : « Vous étiez là lorsque le tribunal a été validé à l’unanimité dans le cadre du dialogue national, puis il a été confirmé à deux reprises dans le cadre de tous les gouvernements qui ont suivi ».
Pour le chef du parti des Forces libanaises Samir Geagea, « le problème c’est que l’autre camp n’a plus honte de rien » et que les principales forces qui contrôlent le gouvernement ne sont autres que « la Syrie et le Hezbollah ».Ces propos de Samir Geagea ont été prononcés lors de la cérémonie organisée par Radio Liban Libre pour le 33e anniversaire de sa fondation....

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut