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Le Liban dans WikiLeaks : fuites et révélations

Joumblatt et Geagea reconnaissent les propos qui leur sont attribués, Khazen et Kanaan démentent

Le chef druze Walid Joumblatt.

Le chef du PSP, Walid Joumblatt, a affirmé « assumer personnellement la responsabilité des déclarations » qu'il avait faites en 2006 selon lesquelles il aurait souhaité une invasion israélienne du Liban. Ces déclarations ont été reproduites par WikiLeaks et répercutées par la presse locale. « Ces déclarations, souligne M. Joumblatt, représentent un point noir dans mon parcours politique », rappelant « ne pas vouloir s'engager dans une polémique inutile autour du bien-fondé de ces propos, qui auraient pu être tenus à une époque où les divisions politiques étaient à leur apogée ». « À cette époque, je faisais aussi encore partie du 14 Mars qui adoptait une position hostile envers le Hezbollah, la Résistance et la Syrie, mais pour rafraîchir certaines mémoires, j'avais été le premier à annoncer la victoire du Hezbollah en juillet 2006 », a-t-il ajouté, rappelant également « le militantisme politique permanent » de son parti « en faveur de la Résistance et de la cause palestinienne ».
Quant à MM. Farid el-Khazen et Ibrahim Kanaan, ils ont tous deux démenti les informations de WikiLeaks selon lesquelles M. Khazen aurait critiqué les armes du Hezbollah, alors que M. Kanaan aurait exprimé son opposition au document d'entente entre le CPL et le Hezbollah. Leur collègue au sein du Bloc du changement et de la réforme Nabil Nicolas devait voler à leur secours. Dans une déclaration à la New TV il a souligné : « Les fuites de WikiLeaks prouvent de plus en plus à quel point les États-Unis interviennent pour porter un coup au chef du CPL, le général Michel Aoun. »
Par ailleurs, le bureau de presse du leader des Forces libanaises, Samir Geagea, a commenté dans un communiqué les fuites de WikiLeaks, selon lesquelles M. Geagea aurait approuvé la formule qui était proposée en 2006 pour un cessez-le-feu. « Ce qui a été publié prouve que le leader des FL ne tient pas deux discours et approuve une solution fondée sur l'interdiction de l'entrée d'armes au Liban, sauf lorsque celles-ci sont destinées à l'armée », souligne le texte.
Le chef du PSP, Walid Joumblatt, a affirmé « assumer personnellement la responsabilité des déclarations » qu'il avait faites en 2006 selon lesquelles il aurait souhaité une invasion israélienne du Liban. Ces déclarations ont été reproduites par WikiLeaks et répercutées par la presse locale. « Ces déclarations, souligne M. Joumblatt, représentent un point noir dans mon parcours...