de Tom Hooper
Avec Colin Firth, Geoffrey Rush et
Helena Bonham Carter.
D'après l'histoire vraie et méconnue du père de l'actuelle reine Élisabeth, qui va devenir, malgré lui (devoir oblige) et suite à l'abdication de son frère Edouard VIII (Guy Pearce), le Roi George VI (Colin Firth). D'apparence fragile, incapable de s'exprimer en public, considéré par certains comme inapte à la fonction, George VI tentera de surmonter son handicap grâce au soutien indéfectible de sa femme (Helena Bonham Carter) et d'affronter ses peurs avec l'aide d'un thérapeute du langage (Geoffrey Rush) aux méthodes peu conventionnelles. Il devra vaincre son bégaiement pour assumer pleinement son rôle et faire de son empire le premier rempart contre l'Allemagne nazie.
Ce film laisse sans voix et c'est le cas de le dire. Non pas à cause d'une mise en scène ou d'effets spéciaux incroyables, mais à cause de trois formidables prestations, d'un scénario subtil et tout en élégance et humour. Ce qui concourt à en faire une œuvre unique en son genre.
Loin d'être un biopic ou un film historique traditionnel, The King's Speech part d'un petit fait divers mais personnel pour brosser une histoire intimiste, mais à conséquences publiques. Le plus drôle, c'est que tout le monde aura retenu de cette époque d'avant-guerre l'abdication du roi Edouard qui n'avait rien d'héroïque en oubliant les efforts conjugués d'un roi et de son thérapeute afin d'être digne d'accéder au trône. Voilà ce qu'on appelle un vrai acte d'héroïsme mais, comme on le sait, l'histoire tend à confondre tout. Heureusement qu'il y a le cinéma pour remettre les pendules à l'heure.
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planète abraj
Le procès d'Oscar Wilde,
de Christian Merlhiot
Avec Nasri Sayegh.
Après avoir été projeté en France, Le procès d'Oscar Wilde, réalisé par Christian Merlhiot et interprété par Nasri Sayegh, sera projeté demain soir au Beirut Art Center à 20 heures. Une vidéo de soixante minutes dont la production a été assurée par « l'Atelier d'Ivry, cinéastes associés ».
Dans le jardin d'une villa face à la Méditerranée, un homme travaille à la traduction arabe du procès d'Oscar Wilde. Sous la lumière d'un soir d'été et tout au long des nuits suivantes, les différents protagonistes du procès se présentent à lui. Il va camper ces personnages à tour de rôle et faire revivre les enjeux esthétiques et politiques de ce combat. Cette joute verbale apparaît alors comme la dernière œuvre féroce et précieuse du dandy anglais.
Mais si on remonte à un peu plus loin dans l'histoire, qu'est donc le procès d'Oscar Wilde ?
C'est en 1895 que le dandy, au sommet de sa carrière littéraire, est accusé de sodomie. Wilde va alors intenter un procès en diffamation au marquis de Queensberry. Le procès tournera à la catastrophe pour l'écrivain britannique, attaqué dans sa vie privée comme dans son œuvre littéraire. Oscar Wilde retire sa plainte avant la fin du procès, mais il est déjà trop tard. Le ministère de la Justice ordonne son arrestation. Inculpé par la Couronne d'outrage public à la pudeur, Wilde est reconnu coupable d'homosexualité et est condamné à deux ans de travaux forcés.
vendredi à 20h00
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