Nous entendons ici et là les médias nous informer que des réunions entre des officiels d'Arabie saoudite, de Syrie, d'Égypte, du Qatar et même de Jordanie, et d'autres pays aussi, se tiennent et discutent de la destinée du Liban. Nous lisons aussi dans la presse que les services de renseignements de presque tous les pays du monde renforcent leurs effectifs au Liban.
Nous nous sommes insurgés, par le passé, et nous nous insurgeons maintenant contre le fait que les hommes politiques libanais ne donnent pas l'impression d'être capables de gouverner le pays sans recourir à l'étranger. Nous sommes au désespoir de constater que de hauts responsables ne peuvent réfléchir sans l'aide de personnes étrangères qui se sont érigées en mentors pour leur tenir la main. Non seulement ils paraissent incapables de gouverner le pays, mais ils sont en train de faire entrer chez nous, par la grande porte, des pays qui n'ont rien à voir dans notre cuisine interne.
Nous avons crié et nous crions toujours notre désarroi devant cette situation humiliante qui nous est imposée. Nos responsables sont irresponsables, sans réelle volonté, intelligence et honnêteté pour se mettre tous d'accord, sans recours à l'étranger, sur les fondements qui font de notre pays un pays souverain et maître de lui-même, quitte à se « battre démocratiquement » sur la façon de gouverner. Ils ne paraissent pas capables d'avoir une vision d'avenir de ce pays, qui est l'un des plus beaux du monde, devenu, de par leur faute, l'un des plus disloqués du monde.
C'est ainsi quand les intérêts en jeux sont étrangers, matérialistes sans scrupules et de surcroît étroitement claniques. La fameuse expression attribuée à Louis XV parlant à son Dauphin : « Après moi le déluge », s'applique à la majorité de la classe politique, dont les membres n'ont que faire de l'avenir du Liban et de leurs concitoyens.
L'on se demande si le Liban fait partie de la planète Mars à le voir si différent de tous les pays du monde. Un pays où les citoyens n'ont d'autre allégeance qu'à l'égard de leur propre pays et qui défendent leur souveraineté et leur indépendance jalousement, contre toute immixtion externe, d'où qu'elle vienne.
Nous sommes au comble du désespoir d'être constamment acculés à voir d'autres pays nous faire la leçon, se comporter chez nous comme en terrain conquis et nous conseiller chacun selon ses intérêts à agir contre l'un ou l'autre de nos concitoyens.
Nous avons cru naïvement que les responsables libanais étaient devenus réellement responsables. Il semble malheureusement qu'ils aient toujours besoin d'être guidés. Savent-ils seulement si c'est pour leur propre bien et le bien du Liban ?
Nous nous sommes insurgés, par le passé, et nous nous insurgeons maintenant contre le fait que les hommes politiques libanais ne donnent pas l'impression d'être capables de gouverner le pays sans recourir à l'étranger. Nous sommes au désespoir de constater que de hauts responsables ne peuvent réfléchir sans l'aide de personnes étrangères qui se sont érigées en mentors pour leur tenir la main. Non seulement ils paraissent incapables de gouverner le pays, mais ils sont en train de faire entrer chez nous, par la grande porte, des pays qui n'ont rien à voir dans notre cuisine interne.
Nous avons crié et nous crions toujours notre désarroi devant cette situation humiliante qui nous est imposée. Nos responsables sont irresponsables, sans réelle volonté, intelligence et honnêteté pour se mettre tous d'accord, sans recours à l'étranger, sur les fondements qui font de notre pays un pays souverain et maître de lui-même, quitte à se « battre démocratiquement » sur la façon de gouverner. Ils ne paraissent pas capables d'avoir une vision d'avenir de ce pays, qui est l'un des plus beaux du monde, devenu, de par leur faute, l'un des plus disloqués du monde.
C'est ainsi quand les intérêts en jeux sont étrangers, matérialistes sans scrupules et de surcroît étroitement claniques. La fameuse expression attribuée à Louis XV parlant à son Dauphin : « Après moi le déluge », s'applique à la majorité de la classe politique, dont les membres n'ont que faire de l'avenir du Liban et de leurs concitoyens.
L'on se demande si le Liban fait partie de la planète Mars à le voir si différent de tous les pays du monde. Un pays où les citoyens n'ont d'autre allégeance qu'à l'égard de leur propre pays et qui défendent leur souveraineté et leur indépendance jalousement, contre toute immixtion externe, d'où qu'elle vienne.
Nous sommes au comble du désespoir d'être constamment acculés à voir d'autres pays nous faire la leçon, se comporter chez nous comme en terrain conquis et nous conseiller chacun selon ses intérêts à agir contre l'un ou l'autre de nos concitoyens.
Nous avons cru naïvement que les responsables libanais étaient devenus réellement responsables. Il semble malheureusement qu'ils aient toujours besoin d'être guidés. Savent-ils seulement si c'est pour leur propre bien et le bien du Liban ?
Nous entendons ici et là les médias nous informer que des réunions entre des officiels d'Arabie saoudite, de Syrie, d'Égypte, du Qatar et même de Jordanie, et d'autres pays aussi, se tiennent et discutent de la destinée du Liban. Nous lisons aussi dans la presse que les services de renseignements de presque tous les pays du monde renforcent leurs effectifs...
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