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Cinema-

Danis Tanovic : « Beyrouth, un air de chez soi mais avec un plus »

Danis Tanovic : « La vie, la meilleure scénariste. » Photo Carine KHALAF

Invité par le Festival international du film de Beyrouth, Danis Tanovic (à prononcer ich) a présenté son film Cirkus Columbia, une histoire d'amour qui a lieu avant la guerre, mais qui n'est pas sans rappeler tous les tragiques événements qui ont entouré cette région.
Le réalisateur est natif de Bosnie Herzégovine et rien ne laissait prévoir qu'il soit un jour cinéaste. « Je croyais, a-t-il dit lors de l'entrevue accordée à l'OLJ, que le réalisateur était simplement celui qui tenait la caméra. »
Comme sa maman est musicienne, Tanovic se tourne d'abord vers la musique, avant de poursuivre des études d'ingénieur. Mais le démon du cinéma le titille un jour et c'est pour porter son regard sur les événements et plus particulièrement la guerre que traverse son pays qu'il se mettra à filmer. Un regard direct, franc, sans aucune fioriture, mais aussi intimiste et très intérieur qu'il livre dans ses œuvres. D'ailleurs son No Man's Land, huis clos entre un Serbe, un Bosniaque et un Croate pris dans un guet-apens durant la guerre de Bosnie, lui vaut le prix du meilleur scénario à Cannes, le César du meilleur premier film et l'Oscar du meilleur film étranger. Entre Triage que nous avons eu l'occasion de voir dans les salles beyrouthines et cette première œuvre (2001), le cinéaste réalisera des documentaires, mais aussi un autre long-métrage, L'Enfer (2005). Danis Tanovic n'est pas le genre à aller par quatre chemins. « Pourquoi aller chercher loin des scénarios quand la vie vous en offre les meilleurs, les plus beaux et les plus douloureux  ? », avoue-t-il sans ambages.
Ravi d'être à Beyrouth, où il se sent déjà chez soi. « Un air de Sarajevo, dit-il, mais avec ce je ne sais quoi d'attachant. » Tanovic espère y revenir et même y faire des projets. En attendant, il continue à filmer, car « j'aime raconter des histoires » dit-il. Aux dernières nouvelles, son film Cirkus Columbia serait sélectionné par l'Association des réalisateurs de Bosnie Herzégovine pour représenter le pays dans la course aux nominations pour l'Oscar du meilleur film en langue étrangère en 2011. Un second trophée pour Danis Tanovic ? Pourquoi pas ?
Invité par le Festival international du film de Beyrouth, Danis Tanovic (à prononcer ich) a présenté son film Cirkus Columbia, une histoire d'amour qui a lieu avant la guerre, mais qui n'est pas sans rappeler tous les tragiques événements qui ont entouré cette région.Le réalisateur est natif de Bosnie Herzégovine et rien ne...

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