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Économie - Échos de Syrie

Damas apporte des précisions relatives aux travaux sur le Tigre

Un responsable du gouvernement syrien a annoncé que la première phase des travaux de dérivation des eaux du fleuve du Tigre était sur le point d'être complétée. Samir Moura, chef du département des ressources hydrauliques du gouvernorat de Hassaké, région par laquelle transite le Tigre, a déclaré que les travaux autour de la principale station de pompage du projet seraient, pour leur part, complétés d'ici à fin septembre.
Les travaux en soi, effectués par la Compagnie générale des projets hydrauliques, une compagnie publique, ne coûteront que 252 millions de livres syriennes (5,36 millions de dollars), tandis que le coût total du projet de dérivation du Tigre s'élèvera à 150 milliards de livres (3,2 milliards de dollars). Les travaux en cours de réalisation ne représentent donc qu'une infime portion du total ; mais le fait que la déclaration de M. Moura ait été publiée en une de l'édition du 25 août du quotidien Techrine révèle la volonté du gouvernement syrien de médiatiser l'avancée des travaux.
En fait, le financement des travaux ne sera pas mince affaire pour le gouvernement, même si ce dernier a déjà postulé à des prêts de concession auprès d'un certain nombre de bailleurs internationaux, comme le Fonds arabe pour le développement économique et social ou encore le Fonds koweïtien pour le développement économique arabe.
En juin 2009, alors que le pays subissait les conséquences d'une troisième année consécutive de sécheresse, le gouvernement a annoncé l'accélération des travaux, dans le cadre d'un projet vieux de 30 ans visant à utiliser l'eau du Tigre pour irriguer quelque 150 000 hectares de terres agricoles. Le Tigre, qui prend sa source en Turquie, ne pénètre pas en Syrie, mais parcourt sa frontière avec l'Irak. Par conséquent, la Syrie est en mesure d'utiliser une petite portion des eaux du fleuve, mais ne l'a jamais fait jusqu'à présent. Le projet d'utiliser ces eaux a été caressé des décennies durant, mais a sans cesse été repoussé en raison des contraintes budgétaires du pays.
En plus de l'irrigation directe de 150 000 hectares, une partie de l'eau servira à soutenir un autre projet d'irrigation de 60 000 hectares, qui devrait être nourri par la rivière Khabour, tributaire du fleuve Euphrate. Le Khabour est presque complètement à sec aujourd'hui à cause de travaux effectués en amont, en Turquie.

En coopération avec : The Syria report
Un responsable du gouvernement syrien a annoncé que la première phase des travaux de dérivation des eaux du fleuve du Tigre était sur le point d'être complétée. Samir Moura, chef du département des ressources hydrauliques du gouvernorat de Hassaké, région par laquelle transite le Tigre, a déclaré que les travaux...
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